Comment sortir de l’impasse après ces législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale fracturée ? François Bayrou a son idée sur la question.
Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), le président du MoDem a renvoyé le président de la République à ses responsabilités, estimant que c’est à lui et non aux partis, que revient la charge de composer la coalition nécessaire pour nommer un gouvernement.
Gouvernement auquel lequel l’élu béarnais n’exclut pas de participer. À découvrir CARTE : les résultats des élections législatives 2024 dans votre ville et par circonscription PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard «Les Français (...) ont le génie de la division, a souligné le président du MoDem en préambule de son propos.
C'est leur ADN le plus dangereux.
Nous le mesurons aujourd'hui : non seulement le pays est divisé entre des courants politiques différents, mais ces courants politiques sont eux-mêmes fracturés et implosent en direct tous les jours sous les yeux des Français désespérés.» François Bayrou dit ne pas croire au succès de la «stratégie» d’Emmanuel Macron qui a demandé aux partis, dans une lettre aux Français, de composer la coalition nécessaire à la formation d’un nouveau gouvernement.
«Si vous attendez que les partis politiques s'entendent, vous allez attendre longtemps !», a-t-il averti avant de taxer de «fake news» le Nouveau front populaire qui revendique la victoire après être arrivé en tête aux législatives.
«Ils n'ont pas la majorité», a rappelé le Maire de Pau.
(...) qui estime que la «clarification nécessaire» surviendra «jeudi, avec l'élection du président de l'Assemblée nationale» qui permettra de comprendre «comment se répartissent les forces».
«Ma conviction est que le Front de Gauche n'est pas majoritaire et on le constatera à l'occasion de ce moment de vérité», a-t-il martelé. À lire aussiMélenchon, Hollande, Bayrou, Sarkozy, Le Pen… Après la parenthèse Macron, le grand retour de 2012 ? Législatives à la proportionnelle Pour le président du MoDem, la seule solution réside dans la personne du président de la République, dont l’autorité «s'impose au-delà des partis».
François Bayrou appelle à «revenir» à «la Constitution» qui indique que le président de la République doit «nommer un Premier ministre et un gouvernement qui tiennent compte de la composition de l'Assemblée nationale, des nuances de l'Assemblée nationale».
«Et il n'y a qu'une majorité solide possible, majorité large, majorité de républicains, de gauche, du centre et de droite qui puisse agir et être respectée.» Un gouvernement qui devrait selon lui être nommé le plus rapidement possible.
Interrogé sur sa participation à ce gouvernement, le Béarnais n’a pas dit non : «Tout ce que je pourrai faire pour favoriser la sortie de l'impasse ridicule et affligeante dans laquelle nous nous trouvons, je le ferai.» François Bayrou a réitéré sa proposition d’un scrutin à la proportionnelle aux législatives.
Un mode d’élection plus «juste» qui permet «des rassemblements et des ententes».
Quand le scrutin majoritaire en place actuellement «oblige des gens qui ne sont d'accord sur rien à faire semblant de s'entendre, jusqu'à l'impuissance», ce qui «nous a conduits dans le désordre qu'on constate tous aujourd'hui.»
Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), le président du MoDem a renvoyé le président de la République à ses responsabilités, estimant que c’est à lui et non aux partis, que revient la charge de composer la coalition nécessaire pour nommer un gouvernement.
Gouvernement auquel lequel l’élu béarnais n’exclut pas de participer. À découvrir CARTE : les résultats des élections législatives 2024 dans votre ville et par circonscription PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard «Les Français (...) ont le génie de la division, a souligné le président du MoDem en préambule de son propos.
C'est leur ADN le plus dangereux.
Nous le mesurons aujourd'hui : non seulement le pays est divisé entre des courants politiques différents, mais ces courants politiques sont eux-mêmes fracturés et implosent en direct tous les jours sous les yeux des Français désespérés.» François Bayrou dit ne pas croire au succès de la «stratégie» d’Emmanuel Macron qui a demandé aux partis, dans une lettre aux Français, de composer la coalition nécessaire à la formation d’un nouveau gouvernement.
«Si vous attendez que les partis politiques s'entendent, vous allez attendre longtemps !», a-t-il averti avant de taxer de «fake news» le Nouveau front populaire qui revendique la victoire après être arrivé en tête aux législatives.
«Ils n'ont pas la majorité», a rappelé le Maire de Pau.
(...) qui estime que la «clarification nécessaire» surviendra «jeudi, avec l'élection du président de l'Assemblée nationale» qui permettra de comprendre «comment se répartissent les forces».
«Ma conviction est que le Front de Gauche n'est pas majoritaire et on le constatera à l'occasion de ce moment de vérité», a-t-il martelé. À lire aussiMélenchon, Hollande, Bayrou, Sarkozy, Le Pen… Après la parenthèse Macron, le grand retour de 2012 ? Législatives à la proportionnelle Pour le président du MoDem, la seule solution réside dans la personne du président de la République, dont l’autorité «s'impose au-delà des partis».
François Bayrou appelle à «revenir» à «la Constitution» qui indique que le président de la République doit «nommer un Premier ministre et un gouvernement qui tiennent compte de la composition de l'Assemblée nationale, des nuances de l'Assemblée nationale».
«Et il n'y a qu'une majorité solide possible, majorité large, majorité de républicains, de gauche, du centre et de droite qui puisse agir et être respectée.» Un gouvernement qui devrait selon lui être nommé le plus rapidement possible.
Interrogé sur sa participation à ce gouvernement, le Béarnais n’a pas dit non : «Tout ce que je pourrai faire pour favoriser la sortie de l'impasse ridicule et affligeante dans laquelle nous nous trouvons, je le ferai.» François Bayrou a réitéré sa proposition d’un scrutin à la proportionnelle aux législatives.
Un mode d’élection plus «juste» qui permet «des rassemblements et des ententes».
Quand le scrutin majoritaire en place actuellement «oblige des gens qui ne sont d'accord sur rien à faire semblant de s'entendre, jusqu'à l'impuissance», ce qui «nous a conduits dans le désordre qu'on constate tous aujourd'hui.»
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