Envoyé spécial à Orléans
L'heure du rebond ? Après trois défaites consécutives, contre l'Allemagne (65-70), la Serbie (67-79) et le Canada (73-85), les Bleus se devaient de relever la tête, dimanche, à Orléans, pour leur dernier match de préparation avant les JO (26 juillet-11 août).
«Si c'est important ? Oui.
Forcément.
Je l'ai dit aux joueurs», avouait Vincent Collet vendredi, après le Canada, ne manquant pas de relever que «l'Australie, ce ne sera pas moins difficile.
Mais on devra se battre comme des chiens pour obtenir cette victoire».
Raté.
Les Boomers l'ont emporté (82-83).
Le temps des doutes.
17 points pour Victor Wembanyama, meilleur scoreur français.
12 points pour le revenant Nicolas Batum et 10 à mettre au crédit de Gerschon Yabusele.
24 pour le vétéran australien Patty Mills, bouillant.
20 pour Josh Giddey.
La stat' du match ? 22, le nombre de pertes de balle françaises.
Elles ont conduit à 24 points australiens.
Mortel à ce niveau. Collet avait misé sur le même cinq que vendredi, avec Ntilikina, Fournier, Cordinier, Wembanyama et Gobert.
De retour aux affaires après avoir manqué le Canada, Batum sortait du banc.
Cette continuité ne payait pas.
Malgré une énorme domination aux rebonds, les Bleus manquaient de fluidité en attaque mais aussi, et c'était plus inquiétant, de solidité en défense.
Oublis, communication déficiente, repli inexistant… Et l'écart grimpait (9-16, puis 12-19 et 14-21).
Quand ça ne va pas, il y a toujours le talent de «Wemby» (19-21).
Brillant face aux Canadiens vendredi, Yabusele réveillait tout le monde avec un énorme dunk à une main (21-23).
Le verre à moitié plein ? Quelques très belles séquences de jeu.
Et la paire Lessort/Yabusele faisait du bien, De Colo aussi (28-27 fin 1er QT).
Les Bleus devant, une bonne nouvelle.
On n'attendait toutefois pas un tel score.
Pas vraiment l'ADN de l'équipe de France… À lire aussiFrance-Australie : revivez la courte défaite des Bleus à quelques jours de Jeux olympiques Les Bleus tiennent le cap à la mi-temps Le contenu du deuxième quart l'était déjà beaucoup plus.
Moins de pertes de balle, tout arrive, et plus de jeu, des Bleus plus fringants dans tous les compartiments en attendant le retour de Wembanyama (39-37), associé à Yabusele et donc en position de pivot.
Pas assez pour calmer les ardeurs d'un Mills vintage (41-42).
Fournier, lui, alternait le bon et le moins bon.
Un joueur en panne de confiance qui cherche la bonne carburation.
Un poil plus brouillons dans cette fin de premier acte, les Tricolores maintenaient en tout cas le cap (45-42, puis 50-44 MT). La France parvenait enfin à se servir de sa taille à l'intérieur, avec le show Wembanyama et même cette connexion De Colo-Gobert, avant un triple de Batum (60-52).
Et un autre (63-55).
Ça aide.
Quelques approximations ici et là, encore des pertes de balle, mais l'Australie n'avait pas l'adresse pour faire payer ces erreurs.
Pas tout de suite en tout cas.
Ça allait venir, et Mcveigh ramenait les siens à hauteur au buzzer de la fin du troisième quart (63-63).
Toujours l'ascenseur émotionnel, avec de belles actions, dont une conclue par une passe décisive de Wembanyama pour un dunk de Cordinier, mais encore des pertes de balle, encore et toujours (66-67, puis 68-70).
À 70-74, Collet en avait assez vu, après un panier facile de Mills, trop facile.
Encore 5'26 à jouer dans cette rencontre à ce moment. Issue cruelle Daniels donnait pourtant +6 à l'Australie après ce temps-mort (70-76).
Coup de froid à Orléans.
De grosses défenses et un triple de Batum, encore un, permettaient de rallumer la flamme.
Et encore plus celui de Ntilikina pour égaliser (78-78), après un nouvel exploit de Mills, ce dernier en remettant toutefois une couche à trois points (78-81).
Enorme dunk de Gobert sur un caviar de «Wemby» (80-81), et… la perte de balle dudit «Wemby» à 1'40 de la fin.
Danger.
L'Australie manquait l'estocade par Giddey dans la dernière minute, gamelle, et Ntilikina rentrait ses deux lancers (82-81) avec 32''9 à jouer.
Gamelle encore pour Mills cette fois mais le ballon toujours pour l'Australie, balle de match.
Et la grosse défense mais encore 2''6 à jouer.
Le temps pour Daniels de profiter des largesses françaises (82-83).
La climatisation.
Il restait encore une petite seconde à jouer.
Un miracle ? C'est ce qu'il aurait fallu à la France.
Il n'y en a pas eu, malgré une plutôt bonne tentative de Victor Wembanyama au buzzer (82-83 score final). Désormais, place à la compétition.
Les joueurs tricolores ne vont pas tarder pour prendre la direction du Nord, où ils logeront en dehors du village olympique.
Encore quelques jours pour bosser avant d'affronter le Brésil, le 27 juillet, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq, dans un match qui comptera double en vue de la qualification en quarts de finale.
Victoire impérative.
Ensuite, les hommes de coach Collet défieront le Japon (30 juillet) et les champions du monde allemands (2 août).
Si tout va bien, on les retrouvera le 6 août à l'Accor Arena (Paris), en quarts de finale.
Si tout va mal, ils seront déjà en vacances à ce moment-là.
Après le fiasco de la Coupe du monde 2023 et une préparation en partie inquiétante, il faut simplement se dire que tout est possible, vraiment tout. Sans-faute pour les Bleues, lancée en vue des JO L'équipe de France féminine force 5.
Après la Finlande (129-50, 117-59), la Serbie (85-63) et le Japon (75-62), les Bleues de Jean-Aimé Toupane ont disposé de la Chine (93-75) dimanche, lors de leur cinquième et dernier match de préparation en vue des Jeux olympiques de Paris.
Des Chinoises vice-championnes du monde en 2022.
Quatre joueuses à 10 points et plus dans cette rencontre, disputée à Reims, avec Alexia Chery (12 pts), Marine Johannes (12), Valériane Ayayi (11) et Marieme Badiane (10).
33 points après des balles perdues de la Chine, c'est fort, impitoyable.
Cinq sur cinq pour l'équipe de France féminine avant d'affronter le Canada (29 juillet), le Nigeria (1er août) et l'Australie (4 août) à Villeneuve d'Ascq, dans une poule relevée.
Pas le droit à l'erreur, pour des Tricolores qui ont montré énormément d'intensité et de sérieux lors de cette phase de préparation.
On en redemande.
«Si c'est important ? Oui.
Forcément.
Je l'ai dit aux joueurs», avouait Vincent Collet vendredi, après le Canada, ne manquant pas de relever que «l'Australie, ce ne sera pas moins difficile.
Mais on devra se battre comme des chiens pour obtenir cette victoire».
Raté.
Les Boomers l'ont emporté (82-83).
Le temps des doutes.
17 points pour Victor Wembanyama, meilleur scoreur français.
12 points pour le revenant Nicolas Batum et 10 à mettre au crédit de Gerschon Yabusele.
24 pour le vétéran australien Patty Mills, bouillant.
20 pour Josh Giddey.
La stat' du match ? 22, le nombre de pertes de balle françaises.
Elles ont conduit à 24 points australiens.
Mortel à ce niveau. Collet avait misé sur le même cinq que vendredi, avec Ntilikina, Fournier, Cordinier, Wembanyama et Gobert.
De retour aux affaires après avoir manqué le Canada, Batum sortait du banc.
Cette continuité ne payait pas.
Malgré une énorme domination aux rebonds, les Bleus manquaient de fluidité en attaque mais aussi, et c'était plus inquiétant, de solidité en défense.
Oublis, communication déficiente, repli inexistant… Et l'écart grimpait (9-16, puis 12-19 et 14-21).
Quand ça ne va pas, il y a toujours le talent de «Wemby» (19-21).
Brillant face aux Canadiens vendredi, Yabusele réveillait tout le monde avec un énorme dunk à une main (21-23).
Le verre à moitié plein ? Quelques très belles séquences de jeu.
Et la paire Lessort/Yabusele faisait du bien, De Colo aussi (28-27 fin 1er QT).
Les Bleus devant, une bonne nouvelle.
On n'attendait toutefois pas un tel score.
Pas vraiment l'ADN de l'équipe de France… À lire aussiFrance-Australie : revivez la courte défaite des Bleus à quelques jours de Jeux olympiques Les Bleus tiennent le cap à la mi-temps Le contenu du deuxième quart l'était déjà beaucoup plus.
Moins de pertes de balle, tout arrive, et plus de jeu, des Bleus plus fringants dans tous les compartiments en attendant le retour de Wembanyama (39-37), associé à Yabusele et donc en position de pivot.
Pas assez pour calmer les ardeurs d'un Mills vintage (41-42).
Fournier, lui, alternait le bon et le moins bon.
Un joueur en panne de confiance qui cherche la bonne carburation.
Un poil plus brouillons dans cette fin de premier acte, les Tricolores maintenaient en tout cas le cap (45-42, puis 50-44 MT). La France parvenait enfin à se servir de sa taille à l'intérieur, avec le show Wembanyama et même cette connexion De Colo-Gobert, avant un triple de Batum (60-52).
Et un autre (63-55).
Ça aide.
Quelques approximations ici et là, encore des pertes de balle, mais l'Australie n'avait pas l'adresse pour faire payer ces erreurs.
Pas tout de suite en tout cas.
Ça allait venir, et Mcveigh ramenait les siens à hauteur au buzzer de la fin du troisième quart (63-63).
Toujours l'ascenseur émotionnel, avec de belles actions, dont une conclue par une passe décisive de Wembanyama pour un dunk de Cordinier, mais encore des pertes de balle, encore et toujours (66-67, puis 68-70).
À 70-74, Collet en avait assez vu, après un panier facile de Mills, trop facile.
Encore 5'26 à jouer dans cette rencontre à ce moment. Issue cruelle Daniels donnait pourtant +6 à l'Australie après ce temps-mort (70-76).
Coup de froid à Orléans.
De grosses défenses et un triple de Batum, encore un, permettaient de rallumer la flamme.
Et encore plus celui de Ntilikina pour égaliser (78-78), après un nouvel exploit de Mills, ce dernier en remettant toutefois une couche à trois points (78-81).
Enorme dunk de Gobert sur un caviar de «Wemby» (80-81), et… la perte de balle dudit «Wemby» à 1'40 de la fin.
Danger.
L'Australie manquait l'estocade par Giddey dans la dernière minute, gamelle, et Ntilikina rentrait ses deux lancers (82-81) avec 32''9 à jouer.
Gamelle encore pour Mills cette fois mais le ballon toujours pour l'Australie, balle de match.
Et la grosse défense mais encore 2''6 à jouer.
Le temps pour Daniels de profiter des largesses françaises (82-83).
La climatisation.
Il restait encore une petite seconde à jouer.
Un miracle ? C'est ce qu'il aurait fallu à la France.
Il n'y en a pas eu, malgré une plutôt bonne tentative de Victor Wembanyama au buzzer (82-83 score final). Désormais, place à la compétition.
Les joueurs tricolores ne vont pas tarder pour prendre la direction du Nord, où ils logeront en dehors du village olympique.
Encore quelques jours pour bosser avant d'affronter le Brésil, le 27 juillet, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq, dans un match qui comptera double en vue de la qualification en quarts de finale.
Victoire impérative.
Ensuite, les hommes de coach Collet défieront le Japon (30 juillet) et les champions du monde allemands (2 août).
Si tout va bien, on les retrouvera le 6 août à l'Accor Arena (Paris), en quarts de finale.
Si tout va mal, ils seront déjà en vacances à ce moment-là.
Après le fiasco de la Coupe du monde 2023 et une préparation en partie inquiétante, il faut simplement se dire que tout est possible, vraiment tout. Sans-faute pour les Bleues, lancée en vue des JO L'équipe de France féminine force 5.
Après la Finlande (129-50, 117-59), la Serbie (85-63) et le Japon (75-62), les Bleues de Jean-Aimé Toupane ont disposé de la Chine (93-75) dimanche, lors de leur cinquième et dernier match de préparation en vue des Jeux olympiques de Paris.
Des Chinoises vice-championnes du monde en 2022.
Quatre joueuses à 10 points et plus dans cette rencontre, disputée à Reims, avec Alexia Chery (12 pts), Marine Johannes (12), Valériane Ayayi (11) et Marieme Badiane (10).
33 points après des balles perdues de la Chine, c'est fort, impitoyable.
Cinq sur cinq pour l'équipe de France féminine avant d'affronter le Canada (29 juillet), le Nigeria (1er août) et l'Australie (4 août) à Villeneuve d'Ascq, dans une poule relevée.
Pas le droit à l'erreur, pour des Tricolores qui ont montré énormément d'intensité et de sérieux lors de cette phase de préparation.
On en redemande.
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