Les scientifiques de l'Université de l'État de Washington à Vancouver, dans l'ouest des États-Unis, mènent des recherches sur le miel pour développer une puce spéciale pour les ordinateurs neuromorphiques.
L'objectif est de créer des composants informatiques qui présentent de nombreux avantages, notamment une plus grande écologie que les composants traditionnels.
Zoe Templin, l'une des chercheuses de l'université, explique aux médias de l'Oregon qu'elle se sent chanceuse d'avoir grandi dans le nord-ouest des États-Unis, où la sensibilité écologique est peut-être un peu plus présente que dans d'autres régions du pays. Le miel possède des propriétés chimiques qui permettent d'imiter les synapses.
Selon les Nations Unies, l'humanité produit chaque année 50 millions de tonnes de déchets électroniques, dont seulement 20% sont recyclés.
C'est pourquoi ces recherches autour du miel sont menées pour fabriquer des parties de puces électroniques plus biodégradables.
Non seulement il suffit d'eau pour éliminer le miel, mais il est également stable et ne pourrit pas.
En outre, il présente des propriétés chimiques qui pourraient en faire un composant informatique potentiellement moins toxique que le silicium, par exemple. Le miel pourrait donc être utilisé pour fabriquer un type spécifique de composants appelés "memristors", qui sont essentiels en informatique.
Le concept existe depuis des décennies, mais les premiers "memristors" n'ont été fabriqués qu'en 2008.
L'idée est de reproduire le fonctionnement du cerveau humain, souvent décrit comme un ordinateur extraordinaire.
Les chercheurs de l'Université de l'État de Washington solidifient du miel, qu'ils placent ensuite entre deux électrodes métalliques pour imiter une synapse, c'est-à-dire le point de contact entre deux neurones.
C'est grâce aux synapses que nous apprenons et que nous nous souvenons de ce que nous avons appris. Pour l'instant, l'université n'a créé qu'un seul "memristor" de l'épaisseur d'un cheveu, ce qui est encore très éloigné de l'objectif final, qui est de créer des milliards de "memristors" d'un millième de l'épaisseur d'un cheveu.
Une fois tous ces "memristors" assemblés, cela devrait théoriquement permettre de fabriquer un ordinateur neuromorphique.
Un tel ordinateur, modelé sur notre cerveau, serait à la fois plus rapide et plus économe en énergie que les ordinateurs actuels. Les ordinateurs d'aujourd'hui traitent et stockent l'information à des endroits distincts.
Pour que l'information circule entre ces deux composants, cela nécessite de l'énergie et du temps, souvent beaucoup d'énergie.
Récemment, le New York Times a rapporté que d'ici quatre ans, les serveurs d'intelligence artificielle pourraient consommer autant d'énergie qu'un pays comme l'Argentine.
En revanche, le "memristor" traite et stocke l'information au même endroit, ce qui permet d'économiser du temps et de l'énergie.
Si ces "memristors", plus efficaces que les composants actuels, sont fabriqués à partir de miel, cela aboutit à un ordinateur plus performant, plus économe en énergie et plus écologique.
L'objectif est de créer des composants informatiques qui présentent de nombreux avantages, notamment une plus grande écologie que les composants traditionnels.
Zoe Templin, l'une des chercheuses de l'université, explique aux médias de l'Oregon qu'elle se sent chanceuse d'avoir grandi dans le nord-ouest des États-Unis, où la sensibilité écologique est peut-être un peu plus présente que dans d'autres régions du pays. Le miel possède des propriétés chimiques qui permettent d'imiter les synapses.
Selon les Nations Unies, l'humanité produit chaque année 50 millions de tonnes de déchets électroniques, dont seulement 20% sont recyclés.
C'est pourquoi ces recherches autour du miel sont menées pour fabriquer des parties de puces électroniques plus biodégradables.
Non seulement il suffit d'eau pour éliminer le miel, mais il est également stable et ne pourrit pas.
En outre, il présente des propriétés chimiques qui pourraient en faire un composant informatique potentiellement moins toxique que le silicium, par exemple. Le miel pourrait donc être utilisé pour fabriquer un type spécifique de composants appelés "memristors", qui sont essentiels en informatique.
Le concept existe depuis des décennies, mais les premiers "memristors" n'ont été fabriqués qu'en 2008.
L'idée est de reproduire le fonctionnement du cerveau humain, souvent décrit comme un ordinateur extraordinaire.
Les chercheurs de l'Université de l'État de Washington solidifient du miel, qu'ils placent ensuite entre deux électrodes métalliques pour imiter une synapse, c'est-à-dire le point de contact entre deux neurones.
C'est grâce aux synapses que nous apprenons et que nous nous souvenons de ce que nous avons appris. Pour l'instant, l'université n'a créé qu'un seul "memristor" de l'épaisseur d'un cheveu, ce qui est encore très éloigné de l'objectif final, qui est de créer des milliards de "memristors" d'un millième de l'épaisseur d'un cheveu.
Une fois tous ces "memristors" assemblés, cela devrait théoriquement permettre de fabriquer un ordinateur neuromorphique.
Un tel ordinateur, modelé sur notre cerveau, serait à la fois plus rapide et plus économe en énergie que les ordinateurs actuels. Les ordinateurs d'aujourd'hui traitent et stockent l'information à des endroits distincts.
Pour que l'information circule entre ces deux composants, cela nécessite de l'énergie et du temps, souvent beaucoup d'énergie.
Récemment, le New York Times a rapporté que d'ici quatre ans, les serveurs d'intelligence artificielle pourraient consommer autant d'énergie qu'un pays comme l'Argentine.
En revanche, le "memristor" traite et stocke l'information au même endroit, ce qui permet d'économiser du temps et de l'énergie.
Si ces "memristors", plus efficaces que les composants actuels, sont fabriqués à partir de miel, cela aboutit à un ordinateur plus performant, plus économe en énergie et plus écologique.
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