40 ans après la découverte du virus du Sida, les avancées dans la lutte contre la maladie ont permis de réduire le nombre de personnes infectées.
Les dépistages ont augmenté l'année dernière et il y a eu moins de cas de séropositivité qu'en 2019 (entre 4 200 et 5 700).
En cette journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, on estime qu'il y a environ 200 000 personnes séropositives en France.
Parmi elles se trouve Francis Carrier, un vétéran de la lutte contre le Sida. Francis Carrier, fondateur de la Grey Pride, a découvert sa séropositivité en 1985, au tout début de l'épidémie.
À 69 ans, il prend des médicaments contre le VIH depuis des années, ce qui a de lourdes conséquences sur sa santé.
"Aujourd'hui, j'ai accumulé de nombreuses pathologies", explique-t-il, "j'ai des problèmes de tension, de triglycérides, de diabète, donc effectivement, c'est beaucoup de choses à gérer !" "Il y a aussi la banalisation du VIH en disant 'les séropo, ils vivent avec quelques gélules', mais ce n'est pas du tout anodin.
C'est quelque chose qui change la vie, le corps et les relations avec les autres", ajoute Francis Carrier. "Être séropositif signifie être marginalisé ou devoir vivre dans le secret, et c'est quelque chose de lourd à porter", poursuit-il. Les effets secondaires des antirétroviraux varient d'une personne à l'autre, mais ils sont plus présents chez ceux qui prennent ces traitements depuis longtemps.
"Les effets secondaires peuvent être divers : diabète, prise de poids, insuffisance rénale, mais la proportion de ces patients diminue considérablement", déclare l'infectiologue Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'ANRS Maladies infectieuses émergentes.
"Les nouveaux patients, quant à eux, bénéficient de traitements assez simples, à prendre à vie, mais avec moins d'effets secondaires." Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour le VIH, ce qui signifie que les médicaments doivent être pris à vie.
Pour éviter d'être infecté par le virus, il y a bien sûr le préservatif, mais il y a aussi la Prep, un traitement préventif destiné à toutes les personnes ayant une activité sexuelle à risque.
Les dépistages ont augmenté l'année dernière et il y a eu moins de cas de séropositivité qu'en 2019 (entre 4 200 et 5 700).
En cette journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, on estime qu'il y a environ 200 000 personnes séropositives en France.
Parmi elles se trouve Francis Carrier, un vétéran de la lutte contre le Sida. Francis Carrier, fondateur de la Grey Pride, a découvert sa séropositivité en 1985, au tout début de l'épidémie.
À 69 ans, il prend des médicaments contre le VIH depuis des années, ce qui a de lourdes conséquences sur sa santé.
"Aujourd'hui, j'ai accumulé de nombreuses pathologies", explique-t-il, "j'ai des problèmes de tension, de triglycérides, de diabète, donc effectivement, c'est beaucoup de choses à gérer !" "Il y a aussi la banalisation du VIH en disant 'les séropo, ils vivent avec quelques gélules', mais ce n'est pas du tout anodin.
C'est quelque chose qui change la vie, le corps et les relations avec les autres", ajoute Francis Carrier. "Être séropositif signifie être marginalisé ou devoir vivre dans le secret, et c'est quelque chose de lourd à porter", poursuit-il. Les effets secondaires des antirétroviraux varient d'une personne à l'autre, mais ils sont plus présents chez ceux qui prennent ces traitements depuis longtemps.
"Les effets secondaires peuvent être divers : diabète, prise de poids, insuffisance rénale, mais la proportion de ces patients diminue considérablement", déclare l'infectiologue Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'ANRS Maladies infectieuses émergentes.
"Les nouveaux patients, quant à eux, bénéficient de traitements assez simples, à prendre à vie, mais avec moins d'effets secondaires." Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour le VIH, ce qui signifie que les médicaments doivent être pris à vie.
Pour éviter d'être infecté par le virus, il y a bien sûr le préservatif, mais il y a aussi la Prep, un traitement préventif destiné à toutes les personnes ayant une activité sexuelle à risque.
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