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Soutien de la Russie au RN : Marine Le Pen dénonce une «provocation» et une «ingérence» en pleines législatives

Invitée mercredi soir du «20 heures» de TF1, la députée RN réélue du Pas-de-Calais a dû justifier le message du ministère russe des Affaires étrangères, selon qui «le peuple français recherche une politique étrangère souveraine».


Publié le 03/07/24 22:00 | Modifié le 03/07/24 22:00
Source : Le Figaro
Temps de lecture : 1 min
Soutien de la Russie au RN : Marine Le Pen dénonce une «provocation» et une «ingérence» en pleines législatives
Le Rassemblement national n’arrive décidément pas à retirer le sparadrap russe qui lui colle à la peau.

Alors que le parti à flamme est régulièrement accusé de «poutinophilie» par ses opposants, le ministère russe des Affaires étrangères lui a adressé ce mercredi un cadeau empoisonné.

À quatre jours du second tour des élections législatives, Andreï Nastasine, directeur adjoint du département de l'information et de la presse, a affirmé sur le compte officiel X du ministère que «le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles.» La publication, accompagnée d’une photo de Marine Le Pen tout sourire sur la scène d’un meeting, s’apparente à un soutien clair et net de Moscou en pleine campagne électorale.

De quoi gêner le parti nationaliste, qui cherche à se «dédiaboliser» à tout prix ? Invitée mercredi soir du «20 heures» de TF1, l'ancienne chef de file des députés RN a déclaré «absolument ne pas se sentir comptable des provocations russes à l'égard de la France et d'Emmanuel Macron.» Laissant transparaître son embarras, celle qui fut trois fois candidate à la présidentielle a considéré : «S’ils pensaient qu’ils avaient un intérêt, ils n’auraient pas tweeté.» Et de fustiger «peut-être aussi une ingérence».

«Quand on fait un tweet aussi ostentatoire et provocateur, ça peut s’assimiler à une forme d’ingérence», a-t-elle grincé.

Face à la guerre en Ukraine qui fait rage depuis plus de deux ans à l’est de l’Europe, Marine Le Pen a toutefois répété «maintenir le soutien à l’Ukraine» en cas de majorité absolue le 7 juillet.

Puis de tracer une ligne rouge si tel était le cas : aucun soldat français ne sera envoyé sur le front.

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