Après de longues contestations et deux semaines après la destruction de coraux lors de tests, la polémique entourant la tour des juges de l'épreuve de surf des Jeux olympiques de Paris 2024 connaît un nouveau rebondissement.
La Fédération internationale de surf (ISA) a annoncé le 9 décembre avoir proposé au gouvernement polynésien et au comité d'organisation (Cojop) de renoncer à la construction du bâtiment et de se contenter de "diffusions en direct depuis la terre, l'eau et des drones". En réponse à ce changement de position, Paris 2024 va contacter les parties concernées, à savoir le gouvernement polynésien, la Fédération internationale de surf, la World Surf League (WSL) et OBS (le diffuseur des JO), afin de comprendre comment l'ISA envisage d'organiser les compétitions sans la tour des juges, tout en tenant compte des enjeux sportifs, de diffusion télévisuelle, budgétaires et d'héritage, a déclaré le comité d'organisation de Paris 2024 mardi soir. Quelques heures après avoir déclaré qu'un "consensus quasi-général" était atteint quant à la volonté du pays et des acteurs locaux de maintenir les Jeux à Teahupo'o, le Cojop a maintenu cette position.
Cependant, il a également souligné que la Fédération internationale de surf était pleinement associée aux discussions sur la nécessité de construire une nouvelle tour depuis 2021 pour assurer le bon déroulement des opérations de diffusion et d'arbitrage des compétitions sportives. La proposition de se passer de la tour des juges a été faite au moment où le gouvernement polynésien annonçait, le 10 décembre, que l'épreuve de surf pourrait avoir lieu à Teahupo'o.
Le président polynésien Moetai Brotherson avait présenté un calendrier de travaux qui prévoyait la construction d'une tour fonctionnelle d'ici le 13 mai, quelques jours avant l'étape du tour mondial de la World Surf League (WSL). "Nous ne devons pas attendre l'effervescence du buzz", a réagi Moetai Brotherson auprès de l'AFP.
"Dès le début, ils auraient dû nous dire : 'Nous considérons que nous pouvons juger depuis la terre'.
À ce moment-là, nous aurions pu trouver des solutions techniques".
Le président polynésien a ajouté qu'il n'avait pas encore de précisions sur les modèles de drones et de caméras à utiliser. "Ce que propose la Fédération internationale de surf, c'est d'utiliser malgré tout une plateforme située au niveau de la tour des juges, car il n'est pas possible de filmer depuis la terre.
Cette plateforme doit être à six mètres au-dessus de l'eau et nécessite des hommes à bord.
Cela nous ramène donc à la problématique de sécurité initiale.
Finalement, cela n'apporte pas de réelles solutions", a-t-il regretté. Depuis le début du projet de construction de cette tour en aluminium destinée à remplacer une tour en bois non conforme aux normes, les tensions sont vives entre les autorités, les organisateurs et les populations locales.
La polémique a même dépassé les frontières de la France, poussant des personnalités du surf comme la légende Kelly Slater à soutenir les opposants au projet. Au début du mois de décembre, lors d'essais techniques, une barge prévue pour l'installation de la tour en aluminium a endommagé des coraux, entraînant une suspension des travaux par le gouvernement polynésien.
La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, avait critiqué la mauvaise préparation du test. Des essais ont été réalisés vendredi avec les nouvelles barges allégées destinées aux travaux et "se sont très bien déroulés", a assuré Moetai Brotherson.
"Les travaux de forage vont commencer.
Il n'y a pas de plan B.
Les Jeux auront lieu à Teahupo'o", a-t-il ajouté.
La Fédération internationale de surf (ISA) a annoncé le 9 décembre avoir proposé au gouvernement polynésien et au comité d'organisation (Cojop) de renoncer à la construction du bâtiment et de se contenter de "diffusions en direct depuis la terre, l'eau et des drones". En réponse à ce changement de position, Paris 2024 va contacter les parties concernées, à savoir le gouvernement polynésien, la Fédération internationale de surf, la World Surf League (WSL) et OBS (le diffuseur des JO), afin de comprendre comment l'ISA envisage d'organiser les compétitions sans la tour des juges, tout en tenant compte des enjeux sportifs, de diffusion télévisuelle, budgétaires et d'héritage, a déclaré le comité d'organisation de Paris 2024 mardi soir. Quelques heures après avoir déclaré qu'un "consensus quasi-général" était atteint quant à la volonté du pays et des acteurs locaux de maintenir les Jeux à Teahupo'o, le Cojop a maintenu cette position.
Cependant, il a également souligné que la Fédération internationale de surf était pleinement associée aux discussions sur la nécessité de construire une nouvelle tour depuis 2021 pour assurer le bon déroulement des opérations de diffusion et d'arbitrage des compétitions sportives. La proposition de se passer de la tour des juges a été faite au moment où le gouvernement polynésien annonçait, le 10 décembre, que l'épreuve de surf pourrait avoir lieu à Teahupo'o.
Le président polynésien Moetai Brotherson avait présenté un calendrier de travaux qui prévoyait la construction d'une tour fonctionnelle d'ici le 13 mai, quelques jours avant l'étape du tour mondial de la World Surf League (WSL). "Nous ne devons pas attendre l'effervescence du buzz", a réagi Moetai Brotherson auprès de l'AFP.
"Dès le début, ils auraient dû nous dire : 'Nous considérons que nous pouvons juger depuis la terre'.
À ce moment-là, nous aurions pu trouver des solutions techniques".
Le président polynésien a ajouté qu'il n'avait pas encore de précisions sur les modèles de drones et de caméras à utiliser. "Ce que propose la Fédération internationale de surf, c'est d'utiliser malgré tout une plateforme située au niveau de la tour des juges, car il n'est pas possible de filmer depuis la terre.
Cette plateforme doit être à six mètres au-dessus de l'eau et nécessite des hommes à bord.
Cela nous ramène donc à la problématique de sécurité initiale.
Finalement, cela n'apporte pas de réelles solutions", a-t-il regretté. Depuis le début du projet de construction de cette tour en aluminium destinée à remplacer une tour en bois non conforme aux normes, les tensions sont vives entre les autorités, les organisateurs et les populations locales.
La polémique a même dépassé les frontières de la France, poussant des personnalités du surf comme la légende Kelly Slater à soutenir les opposants au projet. Au début du mois de décembre, lors d'essais techniques, une barge prévue pour l'installation de la tour en aluminium a endommagé des coraux, entraînant une suspension des travaux par le gouvernement polynésien.
La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, avait critiqué la mauvaise préparation du test. Des essais ont été réalisés vendredi avec les nouvelles barges allégées destinées aux travaux et "se sont très bien déroulés", a assuré Moetai Brotherson.
"Les travaux de forage vont commencer.
Il n'y a pas de plan B.
Les Jeux auront lieu à Teahupo'o", a-t-il ajouté.
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