La France n'a enregistré aucun changement depuis le dernier trimestre en ce qui concerne sa dette publique, qui s'est stabilisée à 111,7 % du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, selon les chiffres de l'Insee publiés ce vendredi.
Entre juillet et septembre, la dette a augmenté de 41,3 milliards d'euros pour atteindre 3 088,2 milliards d'euros, a précisé l'Institut national de la statistique.
Cette hausse de la dette en valeur absolue est principalement due à l'augmentation de la dette de l'État (+45,3 milliards d'euros).
La dette des organismes divers d'administration centrale a diminué de 1,3 milliard d'euros, celle des collectivités locales de 1,1 milliard d'euros et celle des administrations de Sécurité sociale de 1,6 milliard. En 1992, le traité européen de Maastricht avait fixé une limite de dette publique à 60 % du PIB pour les États, un seuil que la France a dépassé à la fin de l'année 2002 et qu'elle n'a jamais été en mesure de réduire depuis.
Suite à la pandémie de Covid-19, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle ainsi que celle d'un déficit public inférieur à 3 % du PIB ont été suspendues.
Elles seront réactivées en 2024. Mercredi, les ministres des Finances de l'Union européenne ont toutefois convenu d'un assouplissement des règles budgétaires européennes, visant à garantir la récupération des finances publiques tout en préservant les investissements en faveur notamment de la transition verte. Dans sa loi de programmation des finances publiques, adoptée en septembre par le Parlement grâce à l'article 49.3 de la Constitution, le gouvernement français prévoit de réduire la dette à 108,1 % du PIB d'ici 2027, et le déficit public à 2,7 % du PIB, contre 4,9 % prévus cette année.
Le niveau d'endettement pour le deuxième trimestre a été légèrement révisé à la baisse, passant de 111,8 % à 111,7 %. Source : https://www.leparisien.fr/economie/la-dette-publique-francaise-stabilisee-a-111-7-du-pib-au-3e-trimestre-26-11-2021-SOAQ3VLJLZGHTIREWIYHHYBWYM.php
Entre juillet et septembre, la dette a augmenté de 41,3 milliards d'euros pour atteindre 3 088,2 milliards d'euros, a précisé l'Institut national de la statistique.
Cette hausse de la dette en valeur absolue est principalement due à l'augmentation de la dette de l'État (+45,3 milliards d'euros).
La dette des organismes divers d'administration centrale a diminué de 1,3 milliard d'euros, celle des collectivités locales de 1,1 milliard d'euros et celle des administrations de Sécurité sociale de 1,6 milliard. En 1992, le traité européen de Maastricht avait fixé une limite de dette publique à 60 % du PIB pour les États, un seuil que la France a dépassé à la fin de l'année 2002 et qu'elle n'a jamais été en mesure de réduire depuis.
Suite à la pandémie de Covid-19, suivie de la guerre en Ukraine, cette règle ainsi que celle d'un déficit public inférieur à 3 % du PIB ont été suspendues.
Elles seront réactivées en 2024. Mercredi, les ministres des Finances de l'Union européenne ont toutefois convenu d'un assouplissement des règles budgétaires européennes, visant à garantir la récupération des finances publiques tout en préservant les investissements en faveur notamment de la transition verte. Dans sa loi de programmation des finances publiques, adoptée en septembre par le Parlement grâce à l'article 49.3 de la Constitution, le gouvernement français prévoit de réduire la dette à 108,1 % du PIB d'ici 2027, et le déficit public à 2,7 % du PIB, contre 4,9 % prévus cette année.
Le niveau d'endettement pour le deuxième trimestre a été légèrement révisé à la baisse, passant de 111,8 % à 111,7 %. Source : https://www.leparisien.fr/economie/la-dette-publique-francaise-stabilisee-a-111-7-du-pib-au-3e-trimestre-26-11-2021-SOAQ3VLJLZGHTIREWIYHHYBWYM.php
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