![Législatives : «Il n'y a pas de divergences avec les joueurs», assure Philippe Diallo](https://franceactu.info/media/cache/resolve/article_1024w/images/galleries/6684404e3b1bf/190f14f769af0dbc90d97a7961f416b8.jpg)
Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo a indiqué dans un entretien à l'AFP mardi ne pas avoir de «divergences» avec les joueurs de l'équipe de France et qu'il garantissait leur «liberté d'expression» concernant les élections législatives, rappelant toutefois «le devoir de neutralité» de l'instance.
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«J'ai toujours dit que je garantissais la liberté d'expression aux joueurs.
Tout le monde devrait se réjouir que ces joueurs d'une vingtaine d'années se sentent concernés par ce qui se passe dans notre pays, par la société et par les problématiques de leur génération.
Il n'y a pas de divergences avec les joueurs.
Simplement, eux, ils sont joueurs et moi, je suis président d'une fédération.
En tant qu'institution, je dois respecter la neutralité», a déclaré le dirigeant. Le patron de la FFF a toutefois affirmé qu'il pourrait s'exprimer si «des lignes jaunes» étaient franchies par un éventuel gouvernement dirigé par l'extrême droite et le Rassemblement National. À lire aussi«Je suis président de la Fédération, pas d'un parti» : Philippe Diallo réaffirme la «neutralité» de la FFF avant les législatives «Les lignes jaunes à ne pas franchir, pour moi, elles sont celles du respect des valeurs fondamentales de notre pays, la liberté, l'égalité, la fraternité, celles du sport et de l'état de droit.
Si ces valeurs fondamentales venaient à être malmenées, à ce moment-là, dans mon rôle, je serais amené, selon les circonstances, à m'exprimer sur ces sujets-là pour protéger mon institution et les gens qui pratiquent le football», a-t-il expliqué. À lire aussiEuro 2024 : qualification, match à venir contre le Portugal… Toutes les infos au lendemain de la victoire de la France face à la Belgique Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l'Euro-2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections législatives et une victoire éventuelle du parti d'extrême droite à l'issue du 2e tour, dimanche 7 juillet. Marcus Thuram et Jules Koundé ont ainsi clairement demandé à faire barrage au RN alors que le capitaine des Bleus Kylian Mbappé et le milieu Aurélien Tchouaméni se sont eux positionnés contre «les extrêmes». Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contentés d'appeler à voter alors qu'Adrien Rabiot s'est démarqué en estimant qu'il ne fallait pas que le groupe soit «parasité» par la question des législatives et qu'il serait «bien» de la «laisser un peu de côté», tout en appelant également à voter car «l'avenir» du pays «est en jeu».
Tout le monde devrait se réjouir que ces joueurs d'une vingtaine d'années se sentent concernés par ce qui se passe dans notre pays, par la société et par les problématiques de leur génération.
Il n'y a pas de divergences avec les joueurs.
Simplement, eux, ils sont joueurs et moi, je suis président d'une fédération.
En tant qu'institution, je dois respecter la neutralité», a déclaré le dirigeant. Le patron de la FFF a toutefois affirmé qu'il pourrait s'exprimer si «des lignes jaunes» étaient franchies par un éventuel gouvernement dirigé par l'extrême droite et le Rassemblement National. À lire aussi«Je suis président de la Fédération, pas d'un parti» : Philippe Diallo réaffirme la «neutralité» de la FFF avant les législatives «Les lignes jaunes à ne pas franchir, pour moi, elles sont celles du respect des valeurs fondamentales de notre pays, la liberté, l'égalité, la fraternité, celles du sport et de l'état de droit.
Si ces valeurs fondamentales venaient à être malmenées, à ce moment-là, dans mon rôle, je serais amené, selon les circonstances, à m'exprimer sur ces sujets-là pour protéger mon institution et les gens qui pratiquent le football», a-t-il expliqué. À lire aussiEuro 2024 : qualification, match à venir contre le Portugal… Toutes les infos au lendemain de la victoire de la France face à la Belgique Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l'Euro-2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections législatives et une victoire éventuelle du parti d'extrême droite à l'issue du 2e tour, dimanche 7 juillet. Marcus Thuram et Jules Koundé ont ainsi clairement demandé à faire barrage au RN alors que le capitaine des Bleus Kylian Mbappé et le milieu Aurélien Tchouaméni se sont eux positionnés contre «les extrêmes». Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contentés d'appeler à voter alors qu'Adrien Rabiot s'est démarqué en estimant qu'il ne fallait pas que le groupe soit «parasité» par la question des législatives et qu'il serait «bien» de la «laisser un peu de côté», tout en appelant également à voter car «l'avenir» du pays «est en jeu».
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