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Législatives : en cas de majorité introuvable à l’Assemblée, Mélenchon appellera Macron à «s’en aller» pour «sortir de l’impasse»

Invité jeudi soir TF1, l’ancien candidat à la présidentielle a affirmé que la France serait en effet «ingouvernable» si le chef de l’État restait à son poste.


Publié le 04/07/24 22:00 | Modifié le 04/07/24 22:00
Source : Le Figaro
Temps de lecture : 1 min
Législatives : en cas de majorité introuvable à l’Assemblée, Mélenchon appellera Macron à «s’en aller» pour «sortir de l’impasse»
Que se passerait-il si le pays, à l’issue des élections législatives dont le second tour se tiendra dimanche, était complètement ingouvernable ? Si aucune majorité, d’un côté comme de l’autre, ne se dégageait des urnes ? L’hypothèse, impensable il y a encore quelques semaines, pourrait bien se concrétiser, à la vue du sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio qui, malgré une courte avance pour RN, n’accorde la victoire absolue à aucun bloc.

Invité jeudi soir du «20 heures» de TF1, Jean-Luc Mélenchon a anticipé un scénario : Emmanuel Macron va «accepter» une «alliance de toutes les droites» (bloc central, LR, RN-Ciotti) parce qu’«il y en va de son siège». Avec une majorité introuvable, «la solution pour sortir de l’impasse, c’est que lui s’en aille.» «C’est d’ailleurs assez normal, c’est lui qui est le responsable de la pagaille», a-t-il cinglé, en s’appuyant sur l’épisode du cartel des gauches, rassemblant radicaux et socialistes, qui avaient poussé à la démission du président Alexandre Millerand.

Retour en 2024 si les enquêtes d’opinion étaient confirmés le 7 juillet : «Il n’est pas vrai que le pays serait ingouvernable, il ne l’est que si Monsieur Macron décide qu’il doit le rester», a persiflé la figure tutélaire de LFI.

En répétant que la gauche, ainsi que le «camp national», comme il le définit lui-même, «pouvait gagner». «Les insoumis ne lâcheront rien» En cas de coalition anti-RN, qui irait des sociaux-démocrates aux Républicains, La France Insoumise pourrait-elle y participer et donc rentrer a fortiori dans un gouvernement ? «La politique-fiction est vraiment une calamité.

Traiter cette hypothèse, c’est admettre l’idée qu’on a perdu»
, a précisé le troisième homme de la présidentielle de 2022.

Qui a adressé à ses partenaires une fin de non-recevoir.

«Les Insoumis ne lâcheront rien.

Nous n’irons dans un gouvernement que pour appliquer le programme»
du Nouveau Front populaire, a mis en garde Jean-Luc Mélenchon.

Avant de temporiser les velléités gouvernementales de certains communistes et écologistes.

«C’est de la posture, ils passent pour raisonnables, a fustigé l’Insoumis.

Mais ils ne le feront pas.»

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