Le XV de France défie l'Argentine avec une équipe largement remaniée, où figurent huit joueurs sans sélection mais le sélectionneur Fabien Galthié se veut confiant: «Une tournée, c'est un accélérateur de croissance», a-t-il assuré jeudi à deux jours du match de Mendoza.
Le capitanat de Serin
«C'est le joueur le plus expérimenté.
Il a 30 ans, plus de 40 sélections.
Il sort d'une très belle saison avec son club (Toulon, ndlr).
Pour nous, c'est un joueur essentiel dans le leadership, dans la conduite du jeu et dans l'expérience.
Ça permet de laisser les autres joueurs se concentrer sur la performance.
C'est vraiment une équipe qui a quasiment zéro expérience collective.
Les joueurs vont devoir œuvrer et maîtriser l'émotion liée à la première sélection, à l'adversaire...
C'est un challenge très relevé (...) On a conscience de l'énorme défi qu'on a à relever.» «La meilleure équipe du moment» «On travaille depuis trois semaines sur ce projet et c'est d'abord une grande joie de vivre ce qu'on a vécu, d'abord à Marcoussis puis l'intégration des demi-finalistes, le voyage et les entraînements à Buenos Aires.
C'est un grand défi pour nous, pour les joueurs (...) On construit l'équipe avec les meilleurs joueurs et les meilleurs au poste, c'est le principe d'une sélection.
Là, c'est la meilleure équipe du moment, compte tenu du contexte et des choix en amont.
On essaie de trouver l'équipe dans les profils mais le critère premier, c'est le meilleur joueur à son poste à l'instant T.» À lire aussiRugby : il y a trente ans, le XV de France inscrivait l'essai du bout du monde Une tournée «accélérateur de croissance» «C'est peut-être une des dernières tournées.
Elles vont être amenées à disparaître (...) Tu pars, tu t'immerges avec un groupe, tu vis, tu enchaînes les matches: c'était le cas avant 95 mais elles vont disparaître.
C'est l'occasion de vivre quelque chose qui ressemble aux origines du rugby, à la naissance d'un groupe, c'est l'occasion de vivre un moment particulier, un peu hors sol pour une bande de gamins.
C'est un grand moment de développement personnel.
Des tournées précédentes, en Australie, au Japon, sont nés certains joueurs +premium+.
Je suis prêt à parier que cinq ou six joueurs seront +premium+ pour les années futures, j'en suis sûr.
On a des pépites ici.
Cette tournée va être un accélérateur de croissance: un test-match et une sélection, c'est l'équivalent d'une année d'expérience de joueur de rugby.
Pour ces joueurs-là, ils vont rentrer avec un bon bagage, des atouts supplémentaires.
Et, surtout, une vision, une ambition, une rigueur...
qui ne peuvent qu'être bénéfiques.» Galthié l'ancien Puma «C'était il y a longtemps, c'était en 2008 et 2010.
C'était une expérience fantastique.
J'ai beaucoup appris...
c'était il y a douze ans, les choses ont changé: le capitaine de l'équipe est devenu sélectionneur (Felipe Contepomi, NDLR); Fernandez Lobbe était N.8, il est maintenant dans le staff.
Je terminais une expérience avec le Stade français et il y avait beaucoup d'Argentins dans cette équipe: Augustin Pichot, Juan Martin Hernandez, Rodrigo Roncero, Nani Corleto...
Ils m'ont demandé de voir si je ne pouvais pas aider le sélectionneur Santiago Phelan.
C'était une expérience très riche.
Pas uniquement avec la sélection, j'avais créé les différents centres de formation.
C'était une belle ouverture, la découverte d'un autre rugby, d'un autre peuple...
C'était riche.» L'Argentine, «culturellement combattante» «C'est une équipe qui, culturellement, est très combattante.
Très solide dans les phases de mêlées, dans les phases de rucks...
C'est une équipe très dure.
Aujourd'hui, elle a quand même fait largement évoluer son rugby pour être dans les standards internationaux.
Ils sont capables de proposer, au-delà de la conquête, un rugby d'alternance, fait de vitesse, un jeu au pied de pression.
C'est un nouveau cycle pour eux mais ils font partie des meilleurs au monde.
C'est leur premier match depuis la Coupe du monde, avec un nouveau coach, quelques modifications dans le staff.
Ils démarrent leur saison, nous, c'est la fin.»
Il a 30 ans, plus de 40 sélections.
Il sort d'une très belle saison avec son club (Toulon, ndlr).
Pour nous, c'est un joueur essentiel dans le leadership, dans la conduite du jeu et dans l'expérience.
Ça permet de laisser les autres joueurs se concentrer sur la performance.
C'est vraiment une équipe qui a quasiment zéro expérience collective.
Les joueurs vont devoir œuvrer et maîtriser l'émotion liée à la première sélection, à l'adversaire...
C'est un challenge très relevé (...) On a conscience de l'énorme défi qu'on a à relever.» «La meilleure équipe du moment» «On travaille depuis trois semaines sur ce projet et c'est d'abord une grande joie de vivre ce qu'on a vécu, d'abord à Marcoussis puis l'intégration des demi-finalistes, le voyage et les entraînements à Buenos Aires.
C'est un grand défi pour nous, pour les joueurs (...) On construit l'équipe avec les meilleurs joueurs et les meilleurs au poste, c'est le principe d'une sélection.
Là, c'est la meilleure équipe du moment, compte tenu du contexte et des choix en amont.
On essaie de trouver l'équipe dans les profils mais le critère premier, c'est le meilleur joueur à son poste à l'instant T.» À lire aussiRugby : il y a trente ans, le XV de France inscrivait l'essai du bout du monde Une tournée «accélérateur de croissance» «C'est peut-être une des dernières tournées.
Elles vont être amenées à disparaître (...) Tu pars, tu t'immerges avec un groupe, tu vis, tu enchaînes les matches: c'était le cas avant 95 mais elles vont disparaître.
C'est l'occasion de vivre quelque chose qui ressemble aux origines du rugby, à la naissance d'un groupe, c'est l'occasion de vivre un moment particulier, un peu hors sol pour une bande de gamins.
C'est un grand moment de développement personnel.
Des tournées précédentes, en Australie, au Japon, sont nés certains joueurs +premium+.
Je suis prêt à parier que cinq ou six joueurs seront +premium+ pour les années futures, j'en suis sûr.
On a des pépites ici.
Cette tournée va être un accélérateur de croissance: un test-match et une sélection, c'est l'équivalent d'une année d'expérience de joueur de rugby.
Pour ces joueurs-là, ils vont rentrer avec un bon bagage, des atouts supplémentaires.
Et, surtout, une vision, une ambition, une rigueur...
qui ne peuvent qu'être bénéfiques.» Galthié l'ancien Puma «C'était il y a longtemps, c'était en 2008 et 2010.
C'était une expérience fantastique.
J'ai beaucoup appris...
c'était il y a douze ans, les choses ont changé: le capitaine de l'équipe est devenu sélectionneur (Felipe Contepomi, NDLR); Fernandez Lobbe était N.8, il est maintenant dans le staff.
Je terminais une expérience avec le Stade français et il y avait beaucoup d'Argentins dans cette équipe: Augustin Pichot, Juan Martin Hernandez, Rodrigo Roncero, Nani Corleto...
Ils m'ont demandé de voir si je ne pouvais pas aider le sélectionneur Santiago Phelan.
C'était une expérience très riche.
Pas uniquement avec la sélection, j'avais créé les différents centres de formation.
C'était une belle ouverture, la découverte d'un autre rugby, d'un autre peuple...
C'était riche.» L'Argentine, «culturellement combattante» «C'est une équipe qui, culturellement, est très combattante.
Très solide dans les phases de mêlées, dans les phases de rucks...
C'est une équipe très dure.
Aujourd'hui, elle a quand même fait largement évoluer son rugby pour être dans les standards internationaux.
Ils sont capables de proposer, au-delà de la conquête, un rugby d'alternance, fait de vitesse, un jeu au pied de pression.
C'est un nouveau cycle pour eux mais ils font partie des meilleurs au monde.
C'est leur premier match depuis la Coupe du monde, avec un nouveau coach, quelques modifications dans le staff.
Ils démarrent leur saison, nous, c'est la fin.»
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