La fiscalité sur l’héritage, l’impôt, les pensions de retraite...
les simulateurs ont fleuri pendant cette courte campagne des élections législatives.
Tous désireux de démontrer le bien-fondé de leurs mesures, les différents blocs ont multiplié les preuves par l'exemple.
Après le simulateur publié par La France Insoumise pour soutenir sa mesure sur la réorganisation de l’impôt sur le revenu en 14 tranches, c’est au tour de Renaissance d’user de l’outil numérique. À lire aussi«Ce qui tournait en 2022 n'est plus valable aujourd'hui» : le Nouveau Front populaire précise ses intentions sur les 14 tranches d'impôts Lors du débat qui l’opposait à Olivier Faure et Jordan Bardella ce jeudi 27 juin, Gabriel Attal a présenté un nouveau simulateur «pour que chaque Français puisse voir l’impact de la CSG progressive de la Nupes sur sa retraite».
Soit un simulateur ciblant une mesure soutenue par le camp adverse : le Nouveau Front populaire. «C'est logique, mais elle ne vous le dit pas : pour financer la retraite à 60 ans, la NUPES doit nécessairement baisser le montant de vos pensions», peut-on lire sur le site internet intitulé Maretraitenupes.fr, mis en ligne par le parti Renaissance le 27 juin quelques heures avant le débat.
Les internautes peuvent aussi y trouver un lien vers l’amendement du groupe des députés socialistes qui vise à instaurer une Contribution sociale généralisée (CSG) progressive avec 7 taux différents.
Cette mesure proposée par LFI en plein débat sur la réforme des retraites avait finalement été rejetée par l’Assemblée nationale en février 2023.
Sur le site internet, le calcul est forcément défavorable, quel que soit le montant de la pension entré par l’internaute. .fig-i-7d44f769a1a8e6f3d1169b09a3d03867.fig-placeholder{aspect-ratio: 1877 / 808} Visuel du site internet mis en ligne par le parti Renaissance. https://www.maretraitenupes.fr/ LFI engage une procédure d’urgence Ce nouveau simulateur publié par Renaissance n’a pas tardé à faire réagir du côté des partis de gauches qui dénoncent une «campagne de désinformation».
«Ce simulateur est mensonger : il s'appuie sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme du Nouveau Front Populaire et donne des résultats complètement incohérents pouvant induire en erreur les électrices et les électeurs», accuse LFI dans un communiqué en précisant engager «une procédure d'urgence pour diffusion de fausses informations contre Renaissance». À lire aussiImpôts, pouvoir d'achat, retraite… Le Figaro vérifie la faisabilité des propositions économiques des candidats aux législatives Sur X, plusieurs internautes ont également pointé du doigt les incohérences dans le code du site internet qui fausserait les calculs.
«Pour le calcul de la CSG retraites actuelle : le barème utilisé est faux et la CSG est appliquée dans l'algorithme sur la pension nette (alors qu'elle devrait l'être sur la pension brute)», détaille un groupe d’internautes qui se présentent comme des «militants bénévoles du Nouveau front populaire». «Pour le calcul de la CSG du Nouveau Front Populaire : la méthode de calcul utilisée est un taux variable (comme ce qui est utilisé actuellement).
Or, le Nouveau Front Populaire et l'amendement prôné par Mr.
Attal parlent d'un taux progressif (comme le barème de l'impôt sur le revenu)», ajoute le groupe dans un communiqué.
En réponse au site internet mis en ligne par Renaissance, le collectif a créé un «simulateur rectificatif» censé «corriger» les calculs de celui du parti présidentiel.
La guerre des simulateurs ne fait donc que commencer.
les simulateurs ont fleuri pendant cette courte campagne des élections législatives.
Tous désireux de démontrer le bien-fondé de leurs mesures, les différents blocs ont multiplié les preuves par l'exemple.
Après le simulateur publié par La France Insoumise pour soutenir sa mesure sur la réorganisation de l’impôt sur le revenu en 14 tranches, c’est au tour de Renaissance d’user de l’outil numérique. À lire aussi«Ce qui tournait en 2022 n'est plus valable aujourd'hui» : le Nouveau Front populaire précise ses intentions sur les 14 tranches d'impôts Lors du débat qui l’opposait à Olivier Faure et Jordan Bardella ce jeudi 27 juin, Gabriel Attal a présenté un nouveau simulateur «pour que chaque Français puisse voir l’impact de la CSG progressive de la Nupes sur sa retraite».
Soit un simulateur ciblant une mesure soutenue par le camp adverse : le Nouveau Front populaire. «C'est logique, mais elle ne vous le dit pas : pour financer la retraite à 60 ans, la NUPES doit nécessairement baisser le montant de vos pensions», peut-on lire sur le site internet intitulé Maretraitenupes.fr, mis en ligne par le parti Renaissance le 27 juin quelques heures avant le débat.
Les internautes peuvent aussi y trouver un lien vers l’amendement du groupe des députés socialistes qui vise à instaurer une Contribution sociale généralisée (CSG) progressive avec 7 taux différents.
Cette mesure proposée par LFI en plein débat sur la réforme des retraites avait finalement été rejetée par l’Assemblée nationale en février 2023.
Sur le site internet, le calcul est forcément défavorable, quel que soit le montant de la pension entré par l’internaute. .fig-i-7d44f769a1a8e6f3d1169b09a3d03867.fig-placeholder{aspect-ratio: 1877 / 808} Visuel du site internet mis en ligne par le parti Renaissance. https://www.maretraitenupes.fr/ LFI engage une procédure d’urgence Ce nouveau simulateur publié par Renaissance n’a pas tardé à faire réagir du côté des partis de gauches qui dénoncent une «campagne de désinformation».
«Ce simulateur est mensonger : il s'appuie sur des modes de calculs qui ne figurent pas dans le programme du Nouveau Front Populaire et donne des résultats complètement incohérents pouvant induire en erreur les électrices et les électeurs», accuse LFI dans un communiqué en précisant engager «une procédure d'urgence pour diffusion de fausses informations contre Renaissance». À lire aussiImpôts, pouvoir d'achat, retraite… Le Figaro vérifie la faisabilité des propositions économiques des candidats aux législatives Sur X, plusieurs internautes ont également pointé du doigt les incohérences dans le code du site internet qui fausserait les calculs.
«Pour le calcul de la CSG retraites actuelle : le barème utilisé est faux et la CSG est appliquée dans l'algorithme sur la pension nette (alors qu'elle devrait l'être sur la pension brute)», détaille un groupe d’internautes qui se présentent comme des «militants bénévoles du Nouveau front populaire». «Pour le calcul de la CSG du Nouveau Front Populaire : la méthode de calcul utilisée est un taux variable (comme ce qui est utilisé actuellement).
Or, le Nouveau Front Populaire et l'amendement prôné par Mr.
Attal parlent d'un taux progressif (comme le barème de l'impôt sur le revenu)», ajoute le groupe dans un communiqué.
En réponse au site internet mis en ligne par Renaissance, le collectif a créé un «simulateur rectificatif» censé «corriger» les calculs de celui du parti présidentiel.
La guerre des simulateurs ne fait donc que commencer.
Les articles les plus lus
Autres actus Général
