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Législatives : Darmanin, Guérini, Agresti-Roubache... Quel sort pour les ministres d’Emmanuel Macron ?

À l’issue du premier tour, plusieurs membres du gouvernement se retrouvent dans des positions délicates, pris en tenaille dans des triangulaires.


Publié le 01/07/24 00:00 | Modifié le 01/07/24 00:00
Source : Le Figaro
Temps de lecture : 2 min
Législatives : Darmanin, Guérini, Agresti-Roubache... Quel sort pour les ministres d’Emmanuel Macron ?
Même la première haie franchie, difficile de souffler pour ces ministres-candidats.

Parmi les vingt-quatre membres du gouvernement en lice, ils sont une poignée à se retrouver ce dimanche soir dans une situation délicate à l’issue du premier tour, à l’image de leur camp arrivé troisième (21%) au niveau national. À découvrir EN DIRECT - Résultats du premier tour des législatives : le RN en tête à 34,2%, le NFP à 29,1%, le camp présidentiel à 21,5% PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Le premier des ministres d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, se place en tête avec 44 %, selon des résultats partiels (92 % des bulletins dépouillés).

La candidate du Nouveau Front populaire, Cécile Soubelet, arrive deuxième avec 35%. Dans son fief du Nord, Gérald Darmanin, pourtant arrivé à en tête du scrutin (36%) selon les premiers résultats, doit encore passer par une triangulaire pour conserver son siège - sauf en cas d’un désistement d’ici lundi en fin de journée.

La candidate du Nouveau Front populaire, Leslie Montreux, pourrait se retirer en faveur du ministre de l’Intérieur, conformément à la consigne donnée par les forces de gauche.

Reste que l’équation risque d’être plus complexe qu’en 2022 : Gérald Darmanin ne dispose que d’une courte avance sur son rival du Rassemblement national, Bastien Verburgghe (34%). Guerini en mauvaise posture En Loire-Atlantique, sa collègue chargée des Familles, Sarah El Haïry (36%), sera elle aussi confrontée à une triangulaire, le 7 juillet prochain.

À la différence que le candidat soutenu par Éric Ciotti et le RN, Bruno Comby, arrivé en troisième position (24,73%), ne devrait pas se retirer au profit d’un des deux camps.

Sans report de voix, la ministre pourrait ne pas rattraper son retard sur le candidat du Nouveau Front populaire, Fabrice Roussel (37,73%), arrivé en tête du premier tour. S’il échappe à un match à trois, le ministre de la Transformation numérique, Stanislas Guerini (35%), est en mauvaise posture à Paris et affiche environ dix points de retard sur son adversaire écologiste, Léa Balage El Mariky (45,47%).

En 2022, ce macroniste de la première heure avait déjà été élu de justesse, et sauver in extremis sa place au gouvernement. Agresti-ROubache D’autres ministres risquent aussi de faire les frais de la consigne donnée par Gabriel Attal, dimanche soir, depuis le perron de l’Élysée.

Dans le cas d’une triangulaire, où le camp présidentiel se trouve en ballotage défavorable, certains candidats macronistes pourraient devoir renoncer à se présenter au second tour.

C’est notamment le cas de la secrétaire d’État de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, arrivée en troisième position (20,87%) dans les Bouches-du-Rhône.

Élue de justesse en 2022, la députée sortante a décidé de se retirer pour faire barrage au RN. Même configuration pour la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Fadila Khattabi, arrivée en troisième position (23,80%) en Côte-d’Or.

La députée sortante devra certainement se retirer, alors que l’ancien préfet Thierry Coudert, investi sous les doubles couleurs LR-RN, a dominé le premier tour (35,57%) devant l’union des gauches (29,48%).

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