Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale et la potentielle arrivée de l'extrême droite au pouvoir, les paroles et autres actes racistes semblent se multiplier.
C'est un phénomène difficile à quantifier, mais plusieurs faits, parfois particulièrement violents, sont signalés à travers la France.
Exemple à Chatou, en région parisienne : des dizaines de tracts contre les personnes noires ont été distribués dans des boîtes aux lettres le mois dernier, mais aucune interpellation n'a été réalisée à ce stade. à lire aussi Racisme : injures, violences, discriminations...
Quelles sanctions pour les auteurs ? C'est un quartier paisible de Chatou, dans les Yvelines : quelques barres d'immeubles, des pavillons, des centaines de boîtes aux lettres.
Il y a deux semaines, les résidents y découvrent des tracts se présentant comme "écologistes" avec la mention "Stop aux blacks à Chatou" en lettres capitales.
Cette habitante du quartier, aux origines béninoises, laisse échapper un long soupir.
"Ça m'a étonné parce que j'aime beaucoup la ville de Chatou.
On nous rejette aussi ici, mais qui a choisi la couleur de sa peau ?" Même indignation pour Marie, résidente à Chatou.
"C'est la première fois qu'on a le droit à ce genre de réactions, ça me choque profondément." Désormais, elle s'inquiète.
"De me faire agresser ou insulter, parce que ces élections décomplexent certaines personnes.
C'est dommageable." Le maire de la commune a annoncé déposer une main courante, qui s'ajoute à trois plaintes déjà déposées par des résidents. Plusieurs cas d'actes racistes ces dernières semaines Cet incident n'est pas un cas isolé ces dernières semaines : une boulangerie incendiée à Avignon avec des tags racistes dirigés contre un apprenti ivoirien, une aide-soignante noire prise à partie dans le Loiret, devant les caméras de l'émission Envoyé spécial.
"On fait ce qu'on veut en France.
Va à la niche", lui avait lancé sa voisine. à lire aussi Injures raciales dans "Envoyé Spécial" : l'aide-soignante a porté plainte, la fonctionnaire du tribunal de Montargis suspendue Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, il existe un lien direct entre ces actes discriminatoires et la campagne des élections législatives.
"Ce que nous remarquons, à travers nos permanences juridiques, c'est qu'il y a bien une multiplication d'actes et de propos racistes, explique-t-il.
Malheureusement, le Rassemblement national a réussi à faire partager un imaginaire du bouc émissaire qui ne peut qu'entraîner la violence vis-à-vis des groupes qui sont visés." Il reconnaît que le phénomène reste difficile à quantifier : il n'existe à ce stade aucun décompte officiel de ces incidents.
C'est un phénomène difficile à quantifier, mais plusieurs faits, parfois particulièrement violents, sont signalés à travers la France.
Exemple à Chatou, en région parisienne : des dizaines de tracts contre les personnes noires ont été distribués dans des boîtes aux lettres le mois dernier, mais aucune interpellation n'a été réalisée à ce stade. à lire aussi Racisme : injures, violences, discriminations...
Quelles sanctions pour les auteurs ? C'est un quartier paisible de Chatou, dans les Yvelines : quelques barres d'immeubles, des pavillons, des centaines de boîtes aux lettres.
Il y a deux semaines, les résidents y découvrent des tracts se présentant comme "écologistes" avec la mention "Stop aux blacks à Chatou" en lettres capitales.
Cette habitante du quartier, aux origines béninoises, laisse échapper un long soupir.
"Ça m'a étonné parce que j'aime beaucoup la ville de Chatou.
On nous rejette aussi ici, mais qui a choisi la couleur de sa peau ?" Même indignation pour Marie, résidente à Chatou.
"C'est la première fois qu'on a le droit à ce genre de réactions, ça me choque profondément." Désormais, elle s'inquiète.
"De me faire agresser ou insulter, parce que ces élections décomplexent certaines personnes.
C'est dommageable." Le maire de la commune a annoncé déposer une main courante, qui s'ajoute à trois plaintes déjà déposées par des résidents. Plusieurs cas d'actes racistes ces dernières semaines Cet incident n'est pas un cas isolé ces dernières semaines : une boulangerie incendiée à Avignon avec des tags racistes dirigés contre un apprenti ivoirien, une aide-soignante noire prise à partie dans le Loiret, devant les caméras de l'émission Envoyé spécial.
"On fait ce qu'on veut en France.
Va à la niche", lui avait lancé sa voisine. à lire aussi Injures raciales dans "Envoyé Spécial" : l'aide-soignante a porté plainte, la fonctionnaire du tribunal de Montargis suspendue Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, il existe un lien direct entre ces actes discriminatoires et la campagne des élections législatives.
"Ce que nous remarquons, à travers nos permanences juridiques, c'est qu'il y a bien une multiplication d'actes et de propos racistes, explique-t-il.
Malheureusement, le Rassemblement national a réussi à faire partager un imaginaire du bouc émissaire qui ne peut qu'entraîner la violence vis-à-vis des groupes qui sont visés." Il reconnaît que le phénomène reste difficile à quantifier : il n'existe à ce stade aucun décompte officiel de ces incidents.
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