Le maire de Villerupt (Meurthe-et-Moselle), Pierrick Spizak, a porté plainte vendredi 5 juillet après avoir retrouvé un tag sur l'un des murs de sa maison et du courrier injurieux dans sa boîte aux lettres personnelle, a appris France Bleu Lorraine Nord.
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Un entre-deux-tours émaillé de violences et de tensions Le tag est une croix celtique, symbole de groupuscules d'extrême droite.
Le courrier contient des insultes écrites au feutre noir "Sale vendu", "FDP", "Villerupt = Afrique" (sic), sur une feuille A4 qui est un courrier officiel de Pierrick Spizak, où le maire appelle les Villeruptiennes et les Villeruptiens à aller voter contre l'extrême droite au second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. "Nous sommes à trois jours du second tour des élections législatives, la parole se libère chez certains", a dénoncé l'édile affilié au Parti communiste français (PCF) sur Facebook.
"Ils essaient de faire peur, les méthodes sont les mêmes… l'intimidation !", ajoute Pierrick Spizak.
"Incapable de venir sur le champ politique, ils dégradent mon domicile privé.
Voilà le vrai visage du RN et de ses militants ! Quelle sera la prochaine étape ? S'attaquer à ma femme et mon fils ?" Pierrick Spizak a aussi adressé son soutien à l'ancien maire de Villerupt, Alain Casoni, qui a, lui aussi, subi des actes de vandalisme.
Lui aussi a porté plainte.
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