Franceactu.info

Législatives : «Il n’y aura pas de majorité de gauche à l’Assemblée nationale», reconnaît Raphaël Glucksmann

Invité lundi soir de TF1, l’eurodéputé PS-Place publique a plaidé pour des «désistements républicains» entre la gauche et le camp présidentiel.


Publié le 02/07/24 00:00 | Modifié le 02/07/24 00:00
Source : Le Figaro
Temps de lecture : 1 min
Législatives : «Il n’y aura pas de majorité de gauche à l’Assemblée nationale», reconnaît Raphaël Glucksmann
Si certains à gauche avaient encore quelques espoirs, Raphaël Glucksmann vient de les doucher.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, à l’issue duquel le Nouveau Front populaire est arrivé en deuxième position et pourrait décrocher entre 180 et 200 députés le 7 juillet, l’eurodéputé PS-Place publique a reconnu lundi soir sur TF1 qu’«il n’y aura pas de majorité de gauche à l’Assemblée nationale, il n’y aura pas de majorité macroniste non plus.» Devant l’éventualité d’une majorité absolue pour le Rassemblement national et ses alliés, l’essayiste a partagé son «obsession», les «désistements républicains», qui se sont multipliés à gauche comme dans le bloc central ces dernières heures. À découvrir EN DIRECT - Législatives 2024 : suivez minute par minute les tractations pour le second tour En quoi cela consiste-t-il pour les électeurs ? «C’est la capacité de quelqu’un de gauche à voter pour quelqu’un qui est loin de ses préoccupations, de ses envies, de ses principes, de ses désirs, ou de quelqu’un de droite de voter pour quelqu’un de gauche, en oubliant même le nom du député pour lequel il vote parce que simplement il refuse de donner la France à la famille Le Pen», a développé avec élan Raphaël Glucksmann.

Alors que beaucoup d’électeurs de droite ne voudront probablement pas voter La France Insoumise pour faire barrage au parti à la flamme, il a dit «comprendre tous les vertiges, toutes les angoisses, tous les doutes». «Jamais de choix qui nous fasse plaisir» «Il n’y a jamais de choix qui nous fasse plaisir.

Mais je veux que l'on hiérarchise les menaces, les périls (...) et aujourd'hui, il faut savoir s'effacer»
, a plaidé le socialiste, qui a appelé les Français «à plonger en (eux) et trouver la force de voter pour des gens qu’on n’aime pas, qu’on combat.» «Chacun d’entre nous, on va avoir des choix très difficiles à faire.»

Les articles les plus lus


Autres actus Général


Découvrez tous nos autres articles sur le même thème

Plus d'actu Général
Suivez France Actu