La dissolution de l’Assemblée a non seulement entraîné une campagne électorale accélérée pour les législatives, mais aussi la suspension de toutes activités parlementaire.
Ainsi, l’avenir de la commission d’enquêtes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma, créée suite aux révélations de Judith Godrèche, reste incertain. À découvrir TV ce soir : notre sélection du jour Clémentine Autain, déjà réélue au premier tour de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis et faisant partie de cette commission d'enquête, se désole de la situation ce mercredi 3 juillet dans le talk-show de France 5 «C à vous». «Il faut que ce qu’il sortira de cette commission soit suivis de faits», rappelle dans un premier temps la députée du Nouveau Front Populaire.
«Toutes ces femmes qui ont bravé la bienséance ont fait un travail...», poursuit-elle avant d’être gagnée par l’émotion. Je pense qu'il y a eu une bascule dans le film qu'elle a tourné avec Jacques Doillon. Clémentine Autain dans «C à vous» Avec les larmes aux yeux, Clémentine Autain déclare : «Pardon, je suis particulièrement émue, parce que je suis fatiguée aussi, mais parce que c’est mon combat fondamental, le combat contre le viol.
C’est parce que aussi ma mère a tourné avec Jacques Doillon.
Je vois tout ce qui a été fait à ces femmes qui ont été prises comme des objets».
Dans une biographie publiée en 2006, la femme politique a raconté le viol qu'elle a subi à l'âge de 23 ans sous la menace d'une arme blanche. Clémentine Autain précise que sa mère, l’actrice Dominique Laffin, «ne lui a rien raconté» puisqu’elle est décédée quand elle avait 12 ans.
«Je pense qu’il y a eu une bascule dans le film qu’elle a tourné avec Jacques Doillon où effectivement il a tiré quelque chose d’elle.
Il était dans une relation amoureuse avec elle», poursuit-elle.
La députée fait référence au film La Femme qui pleure, sorti en 1979. «Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne saurai jamais.
Je suis désolée de craquer comme ça mais il faut se rendre compte de ce que c’est de parler pour ces femmes.
C’est énorme, c’est dur, c’est violent aussi ce que Judith Godrèche se prend dans la tête parce qu’il y a aussi toutes ces femmes et ces hommes qui ne parlent pas», ajoute Clémentine Autain. Jacquot mis en examen, Doillon relâché La justice poursuit son processus avec la garde à vue des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.
Le premier a été mis en examen mercredi pour viols sur Julia Roy et Isild Le Besco et placé sous contrôle judiciaire a indiqué le parquet à l'AFP.
La garde à vue du second a été levée mardi soir «pour des raisons médicales».
Le réalisateur a été relâché sans poursuites à ce stade. À VOIR AUSSI - « J'ai de l'admiration pour Judith Godrèche » : Judith Chemla veut briser l'omerta qui règne dans le cinéma
Ainsi, l’avenir de la commission d’enquêtes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma, créée suite aux révélations de Judith Godrèche, reste incertain. À découvrir TV ce soir : notre sélection du jour Clémentine Autain, déjà réélue au premier tour de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis et faisant partie de cette commission d'enquête, se désole de la situation ce mercredi 3 juillet dans le talk-show de France 5 «C à vous». «Il faut que ce qu’il sortira de cette commission soit suivis de faits», rappelle dans un premier temps la députée du Nouveau Front Populaire.
«Toutes ces femmes qui ont bravé la bienséance ont fait un travail...», poursuit-elle avant d’être gagnée par l’émotion. Je pense qu'il y a eu une bascule dans le film qu'elle a tourné avec Jacques Doillon. Clémentine Autain dans «C à vous» Avec les larmes aux yeux, Clémentine Autain déclare : «Pardon, je suis particulièrement émue, parce que je suis fatiguée aussi, mais parce que c’est mon combat fondamental, le combat contre le viol.
C’est parce que aussi ma mère a tourné avec Jacques Doillon.
Je vois tout ce qui a été fait à ces femmes qui ont été prises comme des objets».
Dans une biographie publiée en 2006, la femme politique a raconté le viol qu'elle a subi à l'âge de 23 ans sous la menace d'une arme blanche. Clémentine Autain précise que sa mère, l’actrice Dominique Laffin, «ne lui a rien raconté» puisqu’elle est décédée quand elle avait 12 ans.
«Je pense qu’il y a eu une bascule dans le film qu’elle a tourné avec Jacques Doillon où effectivement il a tiré quelque chose d’elle.
Il était dans une relation amoureuse avec elle», poursuit-elle.
La députée fait référence au film La Femme qui pleure, sorti en 1979. «Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne saurai jamais.
Je suis désolée de craquer comme ça mais il faut se rendre compte de ce que c’est de parler pour ces femmes.
C’est énorme, c’est dur, c’est violent aussi ce que Judith Godrèche se prend dans la tête parce qu’il y a aussi toutes ces femmes et ces hommes qui ne parlent pas», ajoute Clémentine Autain. Jacquot mis en examen, Doillon relâché La justice poursuit son processus avec la garde à vue des réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon.
Le premier a été mis en examen mercredi pour viols sur Julia Roy et Isild Le Besco et placé sous contrôle judiciaire a indiqué le parquet à l'AFP.
La garde à vue du second a été levée mardi soir «pour des raisons médicales».
Le réalisateur a été relâché sans poursuites à ce stade. À VOIR AUSSI - « J'ai de l'admiration pour Judith Godrèche » : Judith Chemla veut briser l'omerta qui règne dans le cinéma
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