Le Figaro Lyon
«Un choix effrayant».
Visage fermé à l'annonce des résultats nationaux autour des candidats du Nouveau Front populaire (NFP) dans un bar de la Guillotière, le maire écologiste de Lyon, Gregory Doucet, s'est dit inquiet, dimanche soir, de la percée historique du RN.
Quelques heures plus tard, les mines étaient cependant meilleures sous les lustres de la préfecture du Rhône où arrivaient les résultats de bureaux lyonnais dépouillés plus tardivement.
Dans la lignée des européennes, la troisième ville de France a en effet offert un véritable plébiscite à la gauche, qui pourrait doubler ses députés dans le département. À lire aussi«Ce sera difficile partout» : dans le berceau lyonnais de la macronie, les députés sortants se découvrent en outsiders L’écologiste Marie-Charlotte Garin a été élue dès le 1er tour à Lyon (3e circo) quand Boris Tavernier (NFP) cumule 49,7% des suffrages (2e circo).
Dans les banlieues rouges de Vénissieux (14e) et Villeurbanne (6e), les sortant LFI, Idir Boumertit et Gabriel Amard, sont en ballottage particulièrement favorable avec des scores supérieurs à 45%.
Ces prises de 2022 en passe d’être conservées, la gauche peut également envisager de ravir la banlieue est (7e) et le centre de Lyon (1re) au camp présidentiel avec le RN en arbitre dans les deux cas.
Le NFP arrive même en tête dans les bastions sarkozystes, puis macronistes de la banlieue ouest (12e) et des beaux quartiers lyonnais (4e) devant les sortants de la majorité et le RN, même si les espoirs de victoire finale sont réduits par de faibles réserves de voix. Un premier siège de député pour le RN ? Le RN s’est quant à lui emparé de la première place dans les circonscriptions plus rurales du Beaujolais (8e et 9e) et périurbaines du sud et de l'est du département (11e et 13e).
«Les électeurs sont au rendez-vous, on va avoir plusieurs seconds tours», se félicite Tiffany Joncour, candidate sur cette dernière circo, jugée la plus gagnable, et récente secrétaire départementale du RN. Le président de la métropole Bruno Bernard a rapidement appelé au désistement des candidats arrivés troisième face au RN ou des alliances d'extrême droite.
Un appel entendu sur les 9e, 11e et 13 circos au profit respectivement de LR, Ensemble et le NFP.
«Il y a un tel plébiscite que les désistements ne nous font pas peur», a rétorqué Tiffany Joncour.
Euphorique ce dimanche soir, le RN pourrait ainsi profiter de la quadrangulaire de la huitième circonscription pour glaner un premier siège de député dans le Rhône. À lire aussiDes quartiers chics aux banlieues rouges de Lyon, l’effacement du macronisme au profit du RN Menacé d'effacement entre cette tenaille RN-NFP, le camp présidentiel résiste pourtant mieux qu'ailleurs.
Avec une hausse de participation par rapport aux européennes qui lui profite plus qu'au RN à Limonest, Marcy-l'Etoile ou Tassin-la-Demi-Lune.
Dans ces communes de tradition libérale, favorisées et relativement préservés de l'insécurité, l'implantation des députés élus en 2017 a fait repasser le camp présidentiel en tête.
Une forme de prime aux sortants dans ces banlieues riches des monts d'or et de l'ouest lyonnais (5e, 10e et 12e) avec deux candidats en tête et un en ballottage.
Mais la majorité sortante pourrait cependant perdre la moitié de ses sept sièges actuels, loin déjà des 12 raflés en 2017 dans un berceau de la macronie alors chaperonné par Gérard Collomb.
Visage fermé à l'annonce des résultats nationaux autour des candidats du Nouveau Front populaire (NFP) dans un bar de la Guillotière, le maire écologiste de Lyon, Gregory Doucet, s'est dit inquiet, dimanche soir, de la percée historique du RN.
Quelques heures plus tard, les mines étaient cependant meilleures sous les lustres de la préfecture du Rhône où arrivaient les résultats de bureaux lyonnais dépouillés plus tardivement.
Dans la lignée des européennes, la troisième ville de France a en effet offert un véritable plébiscite à la gauche, qui pourrait doubler ses députés dans le département. À lire aussi«Ce sera difficile partout» : dans le berceau lyonnais de la macronie, les députés sortants se découvrent en outsiders L’écologiste Marie-Charlotte Garin a été élue dès le 1er tour à Lyon (3e circo) quand Boris Tavernier (NFP) cumule 49,7% des suffrages (2e circo).
Dans les banlieues rouges de Vénissieux (14e) et Villeurbanne (6e), les sortant LFI, Idir Boumertit et Gabriel Amard, sont en ballottage particulièrement favorable avec des scores supérieurs à 45%.
Ces prises de 2022 en passe d’être conservées, la gauche peut également envisager de ravir la banlieue est (7e) et le centre de Lyon (1re) au camp présidentiel avec le RN en arbitre dans les deux cas.
Le NFP arrive même en tête dans les bastions sarkozystes, puis macronistes de la banlieue ouest (12e) et des beaux quartiers lyonnais (4e) devant les sortants de la majorité et le RN, même si les espoirs de victoire finale sont réduits par de faibles réserves de voix. Un premier siège de député pour le RN ? Le RN s’est quant à lui emparé de la première place dans les circonscriptions plus rurales du Beaujolais (8e et 9e) et périurbaines du sud et de l'est du département (11e et 13e).
«Les électeurs sont au rendez-vous, on va avoir plusieurs seconds tours», se félicite Tiffany Joncour, candidate sur cette dernière circo, jugée la plus gagnable, et récente secrétaire départementale du RN. Le président de la métropole Bruno Bernard a rapidement appelé au désistement des candidats arrivés troisième face au RN ou des alliances d'extrême droite.
Un appel entendu sur les 9e, 11e et 13 circos au profit respectivement de LR, Ensemble et le NFP.
«Il y a un tel plébiscite que les désistements ne nous font pas peur», a rétorqué Tiffany Joncour.
Euphorique ce dimanche soir, le RN pourrait ainsi profiter de la quadrangulaire de la huitième circonscription pour glaner un premier siège de député dans le Rhône. À lire aussiDes quartiers chics aux banlieues rouges de Lyon, l’effacement du macronisme au profit du RN Menacé d'effacement entre cette tenaille RN-NFP, le camp présidentiel résiste pourtant mieux qu'ailleurs.
Avec une hausse de participation par rapport aux européennes qui lui profite plus qu'au RN à Limonest, Marcy-l'Etoile ou Tassin-la-Demi-Lune.
Dans ces communes de tradition libérale, favorisées et relativement préservés de l'insécurité, l'implantation des députés élus en 2017 a fait repasser le camp présidentiel en tête.
Une forme de prime aux sortants dans ces banlieues riches des monts d'or et de l'ouest lyonnais (5e, 10e et 12e) avec deux candidats en tête et un en ballottage.
Mais la majorité sortante pourrait cependant perdre la moitié de ses sept sièges actuels, loin déjà des 12 raflés en 2017 dans un berceau de la macronie alors chaperonné par Gérard Collomb.
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