L'usine en question est Chapelle-Darblay, située à Grand-Couronne.
Trois salariés de cette papeterie bien connue dans la région rouennaise ont été surnommés le bon, la brute et le truand.
Julien, Cyril et Arnaud se sont battus pour éviter le démantèlement de ce site industriel.
C'est ainsi que le documentaire "L'Usine, le Bon, la Brute et le Truand" réalisé par Marianne Lère Laffitte a vu le jour. La réalisatrice a accompagné les trois protagonistes tout au long de leur combat, de mai 2021 à juin 2022.
"Ces trois personnes ont des parcours de vie différents, mais grâce à leur intelligence, ils se sont unis pour sauver Chapelle-Darblay parce que cela avait du sens.
Chapelle-Darblay est le seul site de recyclage et de fabrication de papier journal 100% recyclé en France", explique Marianne Lère Laffitte. La lutte a impliqué les syndicats, les industriels, les pouvoirs publics et les élus locaux.
En 2019, le propriétaire finlandais envisage de vendre l'entreprise à un autre industriel.
La papeterie est alors menacée de démantèlement pour y établir un site de production d'hydrogène, mettant ainsi les 217 salariés au chômage.
Pendant des mois, les trois représentants ont surmonté leurs différences et utilisé leurs compétences pour mener leur combat.
Grâce à la CGT, des associations environnementales et des collectivités territoriales, ils ont travaillé pour empêcher le démantèlement.
Finalement, la Métropole de Rouen a préempté le site, ce qui a permis de sauver l'usine.
Deux acheteurs, Veolia et Fibre Excellence, ont montré leur intérêt pour relancer l'activité papetière. Le but de la réalisatrice était de suivre cette course contre la montre et de raconter cette lutte dans un long métrage écrit comme une fiction.
"J'ai documenté cette action car je pense que cela peut inspirer d'autres combats ailleurs et apporter de l'espoir.
Cela montre qu'il est possible d'influencer les décisions des industriels lorsqu'ils vendent et achètent sans que les salariés ne puissent prendre part aux discussions", ajoute Marianne Lère Laffitte, réalisatrice issue de la Fémis. Après une lutte acharnée, la victoire est enfin arrivée.
Jusqu'à récemment, le projet de relance de l'activité piétinait et les négociations étaient toujours en cours.
Mais une bonne nouvelle est arrivée : un accord a été signé entre Veolia et Fibre Excellence.
C'est une étape majeure qui marque le début du projet de transformation écologique du site papetier de Grand-Couronne.
Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a annoncé la réouverture du site d'ici 2027 sur son compte Instagram.
La projection du film à l'Assemblée nationale a sûrement joué un rôle dans cette décision, explique la réalisatrice. Le documentaire "L'Usine, le Bon, la Brute et le Truand" réalisé par Marianne Lère Laffitte sortira en salle le 3 janvier 2024.
Il sera projeté le 7 janvier au cinéma L'Escurial à Paris dans le cadre des Dimanches du documentaire.
Trois salariés de cette papeterie bien connue dans la région rouennaise ont été surnommés le bon, la brute et le truand.
Julien, Cyril et Arnaud se sont battus pour éviter le démantèlement de ce site industriel.
C'est ainsi que le documentaire "L'Usine, le Bon, la Brute et le Truand" réalisé par Marianne Lère Laffitte a vu le jour. La réalisatrice a accompagné les trois protagonistes tout au long de leur combat, de mai 2021 à juin 2022.
"Ces trois personnes ont des parcours de vie différents, mais grâce à leur intelligence, ils se sont unis pour sauver Chapelle-Darblay parce que cela avait du sens.
Chapelle-Darblay est le seul site de recyclage et de fabrication de papier journal 100% recyclé en France", explique Marianne Lère Laffitte. La lutte a impliqué les syndicats, les industriels, les pouvoirs publics et les élus locaux.
En 2019, le propriétaire finlandais envisage de vendre l'entreprise à un autre industriel.
La papeterie est alors menacée de démantèlement pour y établir un site de production d'hydrogène, mettant ainsi les 217 salariés au chômage.
Pendant des mois, les trois représentants ont surmonté leurs différences et utilisé leurs compétences pour mener leur combat.
Grâce à la CGT, des associations environnementales et des collectivités territoriales, ils ont travaillé pour empêcher le démantèlement.
Finalement, la Métropole de Rouen a préempté le site, ce qui a permis de sauver l'usine.
Deux acheteurs, Veolia et Fibre Excellence, ont montré leur intérêt pour relancer l'activité papetière. Le but de la réalisatrice était de suivre cette course contre la montre et de raconter cette lutte dans un long métrage écrit comme une fiction.
"J'ai documenté cette action car je pense que cela peut inspirer d'autres combats ailleurs et apporter de l'espoir.
Cela montre qu'il est possible d'influencer les décisions des industriels lorsqu'ils vendent et achètent sans que les salariés ne puissent prendre part aux discussions", ajoute Marianne Lère Laffitte, réalisatrice issue de la Fémis. Après une lutte acharnée, la victoire est enfin arrivée.
Jusqu'à récemment, le projet de relance de l'activité piétinait et les négociations étaient toujours en cours.
Mais une bonne nouvelle est arrivée : un accord a été signé entre Veolia et Fibre Excellence.
C'est une étape majeure qui marque le début du projet de transformation écologique du site papetier de Grand-Couronne.
Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a annoncé la réouverture du site d'ici 2027 sur son compte Instagram.
La projection du film à l'Assemblée nationale a sûrement joué un rôle dans cette décision, explique la réalisatrice. Le documentaire "L'Usine, le Bon, la Brute et le Truand" réalisé par Marianne Lère Laffitte sortira en salle le 3 janvier 2024.
Il sera projeté le 7 janvier au cinéma L'Escurial à Paris dans le cadre des Dimanches du documentaire.
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