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Rétrospective des meilleurs polars de l'année passée

Découvrez la sélection exclusive de Gilbert Chevalier pour une fin d'année rétro, regroupant les incontournables polars et romans noirs de 2023.


Publié le 01/01/24 06:03 | Modifié le 01/01/24 06:03
Source : franceinfo
Temps de lecture : 2 min
Rétrospective des meilleurs polars de l'année passée
"Okavango", de Caryl Férey (Série Noire de Gallimard) Après avoir exploré la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Amérique du Sud (Argentine et Colombie) ainsi que la Sibérie, Caryl Férey, un auteur de polars véritable globe-trotter, nous entraîne cette fois le long du fleuve Okavango, entre l'Angola, la Namibie et le Botswana.

Ce fleuve, qui ne se jette pas dans la mer, forme un delta au cœur du continent africain. Comme dans chacun de ses romans, Caryl Férey défend une cause : cette fois-ci, il s'intéresse aux grands animaux sauvages africains, victimes de trafics en tous genres.

Caryl Férey choisit toujours avec soin le thème et le décor de ses romans, et ici ce sont les vastes réserves d'animaux sauvages qui sont au centre de ses préoccupations, ainsi que le braconnage qui y sévit. "Le Silence" de Denis Lehane (Gallmeister) Parmi les grands auteurs contemporains américains de polars, Denis Lehane occupe une place privilégiée, aux côtés de Don Winslow, James Ellroy ou Michael Connely (liste non exhaustive).

Une fois de plus, Denis Lehane nous plonge dans les années 1970, au sein de la communauté irlandaise de Boston, qui est un décor familier à bon nombre de ses romans. Ce roman peut être lu comme un simple récit jubilatoire sur le thème de la vengeance et de la dette à régler.

Cependant, le contexte choisi ainsi que la psychologie de son héroïne et de quelques autres personnages lui donnent une profondeur bien différente.

Les liens familiaux, les communautés dont nous sommes issus et la dureté des parcours de vie sont des thèmes récurrents chez Lehane, et il ne déroge pas à cette règle ici. "Le fils du père", de Victor Del Arbol (Actes Sud) Dans la littérature espagnole, Victor Del Arbol s'est affirmé peu à peu comme l'un des auteurs espagnols incontournables grâce à ses romans sombres.

En Espagne, seuls Xavier Cercas et le basque Fernando Aramburu proposent des romans qui mêlent si habilement le polar et le roman noir avec autant de profondeur et de densité.

Ce livre traite de l'histoire du XXe siècle, des guerres et de la société espagnole avec ses violences sociales et familiales. Victor Del Arbol nous raconte une histoire familiale qui puise ses racines dans la guerre civile et nous emmène jusqu'à aujourd'hui, en mettant en avant le personnage central de ce récit.

Il s'agit de Diego Martin, interné dans une unité psychiatrique après avoir torturé et tué un jeune homme, sans que l'on sache vraiment pourquoi (du moins au début).

C'est absolument captivant.

L'un des meilleurs romans de cette rentrée littéraire. À noter également : - "Mai 67" de Thomas Cantaloube (Série Noire de Gallimard) - "Rétiaire(s)" de DOA (Série Noire de Gallimard) - "Personne ne meurt à Longyearbyen" de Morgan Audic (Albin Michel) - "Jour Encore Nuit à Nouveau" de Tristan Saule (éditions du Quartanier)

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