Après avoir exploré la mafia dans Gomorra, la célébrité dans Reality, et la vengeance dans Dogman, Matteo Garrone se tourne vers la question des migrants dans Moi Capitaine, qui sortira le mercredi 3 janvier.
Ce film, en pleine actualité, raconte l'histoire de deux adolescents africains qui ont fait le choix de rejoindre l'Europe. L'histoire suit Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans qui décident de quitter leur village pour entreprendre un périple de près de 8 000 kilomètres pour rejoindre l'Europe.
Leur espérance d'une vie meilleure est rapidement mise à mal, alors qu'ils se retrouvent confrontés à une traversée du désert, des guerres, des emprisonnements, et doivent atteindre la Libye dans l'espoir de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Italie. Comme dans ses précédents films, Matteo Garrone utilise une narration précise et une mise en scène captivante pour raconter son histoire.
Dans Moi Capitaine, il nous plonge dans une épopée picaresque à travers l'Afrique de l'Ouest à l'Est, en direction de l'Eldorado européen.
Le réalisateur italien insuffle à son film un souffle épique, rappelant la grandeur du film Lawrence d'Arabie. Le combat dans le film de David Lean laisse place à d'autres conflits, notamment ceux auxquels Seydou et Moussa sont confrontés.
Après leur lutte contre les éléments pendant la traversée du désert, ils font face à l'hostilité en Libye, aux gangs, aux arnaques des passeurs et à la prison.
Leur amitié et leurs espoirs seront-ils suffisants pour surmonter ces épreuves ? À chaque étape de leur périple périlleux, ils sont en danger de perdre leur propre vie, dans un contexte où les sentiments ont peu de place. Pourtant, c'est la candeur teintée d'intelligence qui guide Seydou dans sa quête et lui permet de croire en lui-même et en ses objectifs : sortir lui-même et ses proches de la misère.
Cependant, Matteo Garrone ne manque pas de souligner les illusions que représente l'Europe pour les jeunes Sénégalais, et pour beaucoup d'autres.
À cet égard, Moi Capitaine rappelle le film Bako, l'autre rive (1979) de Jacques Champreux, qui explorait également cette thématique.
Comme Champreux, Matteo Garrone met en avant la conviction et la détermination de Seydou pour atteindre ses objectifs.
Cependant, certains pourraient critiquer le style épique et la mise en scène sophistiquée de Garrone qui esthétisent un drame humain.
Cependant, si le réalisateur italien filme son exode avec grandeur, c'est parce que les enjeux et les sacrifices sont énormes pour ceux qui se lancent sur cette route pleine de dangers, que ce soit sur terre ou sur mer. Le film Moi Capitaine de Matteo Garrone sortira le 3 janvier 2023.
Avec une durée de 2 heures et 2 minutes, il met en vedette Seydou Sarr, Moustapha Fall et Issaka Sawadogo.
Il sera distribué par Pathé.
Veuillez noter que certaines scènes, propos ou images peuvent choquer la sensibilité des spectateurs.
L'histoire suit Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans qui décident de quitter leur pays natal pour rejoindre l'Europe.
Mais sur leur chemin, leurs rêves et espoirs d'une vie meilleure sont rapidement balayés par les dangers de leur périple.
Leur seule arme dans cette odyssée reste leur humanité.
Ce film, en pleine actualité, raconte l'histoire de deux adolescents africains qui ont fait le choix de rejoindre l'Europe. L'histoire suit Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans qui décident de quitter leur village pour entreprendre un périple de près de 8 000 kilomètres pour rejoindre l'Europe.
Leur espérance d'une vie meilleure est rapidement mise à mal, alors qu'ils se retrouvent confrontés à une traversée du désert, des guerres, des emprisonnements, et doivent atteindre la Libye dans l'espoir de traverser la Méditerranée pour rejoindre l'Italie. Comme dans ses précédents films, Matteo Garrone utilise une narration précise et une mise en scène captivante pour raconter son histoire.
Dans Moi Capitaine, il nous plonge dans une épopée picaresque à travers l'Afrique de l'Ouest à l'Est, en direction de l'Eldorado européen.
Le réalisateur italien insuffle à son film un souffle épique, rappelant la grandeur du film Lawrence d'Arabie. Le combat dans le film de David Lean laisse place à d'autres conflits, notamment ceux auxquels Seydou et Moussa sont confrontés.
Après leur lutte contre les éléments pendant la traversée du désert, ils font face à l'hostilité en Libye, aux gangs, aux arnaques des passeurs et à la prison.
Leur amitié et leurs espoirs seront-ils suffisants pour surmonter ces épreuves ? À chaque étape de leur périple périlleux, ils sont en danger de perdre leur propre vie, dans un contexte où les sentiments ont peu de place. Pourtant, c'est la candeur teintée d'intelligence qui guide Seydou dans sa quête et lui permet de croire en lui-même et en ses objectifs : sortir lui-même et ses proches de la misère.
Cependant, Matteo Garrone ne manque pas de souligner les illusions que représente l'Europe pour les jeunes Sénégalais, et pour beaucoup d'autres.
À cet égard, Moi Capitaine rappelle le film Bako, l'autre rive (1979) de Jacques Champreux, qui explorait également cette thématique.
Comme Champreux, Matteo Garrone met en avant la conviction et la détermination de Seydou pour atteindre ses objectifs.
Cependant, certains pourraient critiquer le style épique et la mise en scène sophistiquée de Garrone qui esthétisent un drame humain.
Cependant, si le réalisateur italien filme son exode avec grandeur, c'est parce que les enjeux et les sacrifices sont énormes pour ceux qui se lancent sur cette route pleine de dangers, que ce soit sur terre ou sur mer. Le film Moi Capitaine de Matteo Garrone sortira le 3 janvier 2023.
Avec une durée de 2 heures et 2 minutes, il met en vedette Seydou Sarr, Moustapha Fall et Issaka Sawadogo.
Il sera distribué par Pathé.
Veuillez noter que certaines scènes, propos ou images peuvent choquer la sensibilité des spectateurs.
L'histoire suit Seydou et Moussa, deux jeunes Sénégalais de 16 ans qui décident de quitter leur pays natal pour rejoindre l'Europe.
Mais sur leur chemin, leurs rêves et espoirs d'une vie meilleure sont rapidement balayés par les dangers de leur périple.
Leur seule arme dans cette odyssée reste leur humanité.
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