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Tour de France : Bardet enfin consacré, Gaudu déjà décroché... les tops et les flops de la première étape

Le premier maillot jaune de Bardet, la collaboration héroïque de Van den Broek mais aussi les calvaires Gaudu et Cavendish... retrouvez les tops et les flops de la première étape.


Publié le 29/06/24 20:00 | Modifié le 29/06/24 20:00
Source : Le Figaro
Temps de lecture : 3 min
Tour de France : Bardet enfin consacré, Gaudu déjà décroché... les tops et les flops de la première étape
Bardet sourit jaune Enfin, Romain Bardet va pouvoir se pavoiser en jaune sur la route du Tour.

Sur les routes italiennes plus précisément, celles qu'il aime tant, lui le grand amateur du Tour d'Italie, se parera de jaune dès demain entre Cesenatico et Bologne.

Un honneur glané à la force de la pédale ce samedi, à l'occasion d'une première étape qu'il aura survolé dans son dernier quart, au terme de cinquante kilomètres où il volait plusieurs étages au-dessus des autres.

Revenu à hauteur de Valentin Madouas (Groupama-FDJ), l'autre tricolore animateur de la journée, l'Auvergnat a collaboré à merveille avec son coéquipier Frank Van den Boer (dsm-Firmenich) pour s'offrir son quatrième bouquet sur le Tour et son premier maillot jaune, surtout, au bout de l'effort. À découvrir Le classement du Tour de France À lire aussiTour de France : Bardet triomphe à Rimini et s’offre un premier maillot jaune Van den Broek équipier modèle L'autre héros du jour.

S'il a laissé le bouquet et les honneurs à Bardet, de dix ans son aîné, sur la ligne d'arrivée, Frank Van den Broek est lui aussi monté sur la boîte.

Légitimement élu coureur le plus combatif du jour, le Néerlandais de 23 ans, qui dispute son premier Tour, a passé la journée à l'avant, sans jouer tous les coups, comme pour anticiper ce qui allait se passer en fin d'après-midi.

Dans les cinquante dernières bornes, une fois Bardet revenu dans sa roue, il a œuvré à merveille pour triompher son partenaire et son équipe, couronnée après une collaboration fructueuse.

«Il a été énorme, c'est son premier Tour et son insouciance lui a fait du bien», a salué le vainqueur du jour, conscient que «(son) arrivée lui a donné une seconde vie.» À lire aussiTour de France: «Courir sans arrière-pensée c'était fabuleux», savoure Bardet, vainqueur de la 1ère étape Izagirre et Abrahamsen en chasseurs de primes Les deux premiers animateurs de l'édition 2024 resteront Ion Izagirre (Cofidis) et Jonas Abrahamsen (Uno-X).

L'Espagnol d'abord, déjà vainqueur de la 12e étape l'an dernier avec la formation nordiste, et grimpeur affamé lors des trois premières ascensions de la journée, avec de belles passes d'armes avec le Norvégien.

Ce dernier, d'abord revenu en tête de course à sa seule force physique, s'en tirera à meilleur compte après avoir remporté les autres points importants de la montagne (et même du sprint intermédiaire !).

Et c'est bien lui qui s'élancera de Cesenatico avec le maillot à pois dimanche. Tour de France : les plus grandes rivalités de l'histoireAccéder au diaporama (10) FLOPS Gaudu (déjà) à la peine, Martinez aussi Le moral déjà dans les chaussettes ? Même s'il avait d'emblée annoncé ne pas viser le général en ce mois de juillet, David Gaudu a pris une grosse claque d'entrée ce samedi.

Lâché dans les premiers pourcentages de la Côte de Barbotto, quatrième difficulté du jour, le Breton a ensuite complètement lâché prise pour naviguer à plus d'un quart d'heure du peloton dans le final.

Compagnon d'infortune, son jeune coéquipier Lenny Martinez, prometteur grimpeur mais invité surprise sur ce Tour, a lui aussi pris un gros coup d'entrée.

Un gros coup de 29 minutes au général.

Les deux hommes devraient désormais jouer la victoire d'étape, faute de mieux. À lire aussiTour de France 2024 : revivez la victoire de Romain Bardet à Rimini Cavendish, vogue la galère Tout le monde a très vite compris que ça allait être une sale journée pour Mark Cavendish.

Décroché dans le premier tiers de la première ascension, le «Cav» a lâché à la première occasion.

Le poids des années (39 ans), forcément, mais aussi de la maladie (chaleurs et vomissements), un cocktail explosif pour le «Missile de Man», escorté par quatre coéquipiers dans sa galère, à près d'une demi-heure du peloton.

La charrette Astana arrivera 39 minutes après Bardet, avec un petit lot de consolation : le record de 35 victoires sur le Tour est encore possible.

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